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  • Earl ~ my goodness... I'm so dramatic

Earl Freudenberger
Earl Freudenberger
faceclaim : Brett Gelman
Messages : 15
Date d'inscription : 07/09/2022
Ton gagne pain : professeur de littérature
Statut civil : célibattant

Earl ~ my goodness... I'm so dramatic Empty # Earl ~ my goodness... I'm so dramatic - Mer 7 Sep - 22:48

Earl Freudenberger To Quote Hamlet Act III, Scene III Line 87 : "NO"

tw: abandon, décès

prénom & nom au completEarl Moishe Freudenberger. Earl prénom on ne peut plus américain, lambda et légèrement plouc, on va pas se mentir. Il assume, il est sûr que ses parents l’ont choisi exprès pour faire « américain moyen ». Moishe Le prénom qu’utilise plus volontiers sa famille et sa communauté à la synagogue et durant les fêtes religieuses. Déjà tout petit il devait répondre à deux prénoms différents, évoluer dans deux univers, jongler avec deux identités. Freudenberger un nom Juif-Allemand. Sa famille n’est pas particulièrement pratiquante mais célèbre shabbat et les grandes fêtes.
lieu de naissance, âge Produit de la région, né du mauvais côté du pont, Randolph Road, là où pousse la mauvaise graine. Heureusement pas trop loin de l’hôpital où il a poussé son premier cri, un jour de pluie de novembre (le 3 pour être précis) 1939. Si on est pas trop mauvais en calcul mental ça fait 45 ans.  
origines Ses deux parents sont Juifs Ashkénazes. Ses ancêtres viennent d’Europe, principalement d’Allemagne, et ont immigré aux États-Unis à la fin de la première moitié du XIXe siècle.  
genre male, female… B*** I’m fabulous ! Il a envie de dire qu’il est un être humain avant tout. Apparemment c’est un homme. Soit. Mais c’est avant tout un acteur, il peut être ce qu’il veut. Et il fait une Juliette très convaincante !
orientation sexuelleLe genre n’a jamais été un critère pour lui mais Earl a toujours préféré s’intéresser aux histoires d’amour fictives ou à celles des autres, adorant les comédies romantiques, jouant les cupidon pour son entourage. La romance c’est beau, c’est très bien mais ce n’est pas vraiment pour lui. Quant aux relations intimes, il vous répondra sûrement « c’est gentil, mais non merci ».
statut civil Il n’est pas marié, ne l’a jamais été et ne le sera jamais. Si la case existait il cocherait « célibattant », il se contentera de « célibataire ».  
emploi/occupation Amoureux des mots, des vers et de la prose, transmettant le pouvoir du spectacle vivant il est professeur de littérature et chargé du club d’arts dramatiques pour les Middle et High School de Hawkins. Ça c’est pour la partie officielle. Mr F., le professeur un brin excentrique. Mais il est aussi connu sous un tout autre nom. Une identité secrète. Miss Stephany, votre dévouée Steffie, oreille attentive, prodiguant ses conseils aux âmes en peine, célèbre chroniqueuse pour le courrier du cœur du journal local mais aussi récemment sur les ondes.
groupe Will
traits de caractère à l’écoute – digne de confiance – direct – dynamique – attentif – enthousiaste – audacieux – imaginatif – créatif – jovial – savant – perspicace – pétillant – libéré – observateur – ouvert d’esprit – émotif – un peu envahissant – excentrique – entêté – moqueur – désinvolte – perfectionniste - un brin rebelle et impertinent
crédits crystal (avatar) stressed pigeon (icone)

histoire And if I only could I'd make a deal with God and I'd get him to swap our places

Acte I, scène 1 : In my family, I a am a flamingo in a flock of pigeons
« Earl ! Qu’est-ce que tu veux pour manger ? Du brisket ? Des latkes ? Du tcholent ? Du krupnik ? Earl ? J’ai des pommes de terre, j’ai des pâtes, j’ai des petits pois, j’ai des haricots… » Et l’inventaire de la cuisine de Mrs Freudenberger continue de résonner dans tout Junkyard. Ruth Freudenberger a la voix qui porte. Et il le faut bien parce son petit-fils doit certainement trainer entre les habitations, revêtu d’un déguisement de sa fabrication, perdu dans ses jeux, oubliant qu’il doit se nourrir. Une fois, on l’a retrouvé allongé sur le ventre, sous une caravane, endormi dans son costume de lapin. Pendant deux semaines entières, le petit garçon avait décidé qu’il était un lapin. Il avait fabriqué des oreilles en carton, ne se déplaçait qu’en sautillant et ne mangeait que des carottes. Et bien sûr il ne parlait pas, parce que les lapins ça ne parle pas. Son grand-père Simon l’a regardé d’un air pensif par-dessus son journal et sa grand-mère a plaqué ses mains sur petites joues dodues en s’exclamant qu’il faisait un adorable lapinou. Le lendemain elle lui confectionnait un déguisement avec un tapis usé. Ruth Freudenberger est peut-être connue pour sa puissante voix de contralto, pour sa cuisine capable de nourrir tout un régiment, pour ses ongles rouge carmin, ses tresses relevées au-dessus de sa tête mais elle l’est aussi pour ses doigts de fées avec une machine à coudre. Le petit Earl fut élevé par ses grands-parents. Sa mère, Esther, avait quitté le domicile conjugal peu de temps après sa naissance pour suivre un autre homme. Son père, Benny, se retrouvant seul avec un nourrisson, avait confié son fils à ses propres parents, travaillait à Chicago et passait à Hawkins tous les quinze jours. Le peu de temps qu’il pouvait passer avec son fils, il en profitait pleinement. Il lui ramenait toujours un cadeau, une petite babiole sans grande valeur mais qui ravissait le petit garçon. Ils jouaient toute la journée. Ils dormaient ensemble sur le canapé du salon. Et bien sûr qu’il pouvait avoir une glace au chocolat à onze heures ! On pouvait bien se permettre un petit plaisir lorsqu’on était enfin réuni avec son petit garçon. Puis Benny s’engagea dans l’armée et parti combattre la barbarie nazie en Europe. Il ne revint jamais, trouvant la mort durant le débarquement de Normandie. Earl n’avait pas encore cinq ans mais il y a des événements qui vous marquent à jamais. Il a grandi comme le petit orphelin de Randolph Road, dans un mobile-home, dormant sur le canapé du salon jusqu’à la fin du lycée, cumulant les petits boulots dès ses dix ans, épargnant pour l’université.

Acte I, scène 2 : Swear to be overdramatic and true
« Mon amour ! Je te l'ai donné avant que tu l'aies demandé. Et pourtant je voudrais qu'il fût encore à donner. » Simon Freudenberger lève les yeux de son journal. Comme dans presque tous ses souvenirs. Earl se souviendra toujours de lui avec son journal et sa pipe. « Shakespeare ? » demande-t-il sans enlever sa pipe de sa bouche. « Oui ! » lui répond-t-il en battant des mains. Il observe son grand-père, les yeux brûlants d’excitation, formulant une question silencieuse dont le vieil homme ne connait pas la réponse. Ce dernier hausse un sourcil. Earl soupire de manière dramatique. « Mais enfin Grand-père ! Roméo et Juliette ! Acte II, scène 2. » Silence. « La scène du balcon ? Juliette qui avoue son amour à Roméo ? » Simon pose son journal sur ses genoux et ôte sa pipe de ses lèvres. « Donc là, tu étais censé être Juliette ? » Earl roule des yeux. « Hé ! J’ai un budget limité, d’accord ? Je fais avec les moyens du bord. » explique-t-il en désignant la robe de chambre à fleurs de sa grand-mère et la perruque de grand-tante Rachel. « Non, non, le costume peut passer, si on considère que Juliette s’habille comme une ménagère de soixante-ans. Non, c’est dans la voix. Il manque quelque chose. Recommence. » Earl sourit. Simon replace sa pipe. Et le garçon reprend sa tirade. Son grand-père n’y connait rien en théâtre, il a supposé que c’était du Shakespeare parce son petit-fils est mordu du dramaturge anglais et qu’une fois sur deux il récite effectivement du Shakespeare. Earl le sait. Mais l’homme le soutient dans sa passion et ça n’a pas de prix. Sa grand-mère aussi, toujours partante pour l’aider à concevoir ses costumes, à lui prêter ses fards et le laisser piocher dans sa modeste garde-robe. Elle lui a appris à coudre, lui a enseigné les règles du maquillage et de la coiffure. Elle raconte à qui veut l’entendre que son petit-fils fera carrière au théâtre. Ses grands-parents sont ses premiers fans. Le reste de Hawkins un peu moins. Earl est un peu trop original, un peu trop excentrique et un peu trop provocateur à leur goût. « Monsieur Freudenberger, vous ne pouvez pas porter une jupe à l’école ! Sans compter le maquillage dont nous avions déjà parlé. » L’adolescent de quinze ans roule des yeux dans le bureau du principal. « Je ne vois pas où est le problème. » L’homme soupire et se pince le haut du nez. Ce gosse aura sa peau. « Le problème c’est que c’est indécent. » Earl se lève de sa chaise brusquement, la faisant tomber. « Ha non ! Elle est en dessous du genou et c’est conforme au code vestimentaire. » Il effectue un tour sur lui-même comme si la démonstration allait convaincre l’homme en face de lui. « Mais … pour les filles ! La longueur de jupe pour les filles ! » « Ce n’est pas précisé dans le règlement. » « Monsieur Freudenberger, les garçons ne portent pas de jupe et ne se maquillent pas. » « Alors là, avec tout mon respect, je vous arrête parce que c’est faux et j’ai plein d’exemples à citer. Je peux même faire un exposé en classe si vous voulez. » « Ça ne sera pas la peine, parce que je vous exclus pour deux jours et l’exclusion sera définitive si vous persistez à enfreindre les règles. Maintenant, veuillez quitter mon bureau. » Earl obtempère de mauvaise grâce. Il a besoin de son diplôme s’il veut aller à l’université. Mais franchement qu’est-ce que ça peut bien leur foutre ce qu’il porte ?  

Acte I, scène 3 : Well, this was quite unexpected…
« Earl, assied toi. » Le genre de phrase qui se veut calme mais qui produit l’effet inverse. Ce n'est jamais bon signe. On demande de s’asseoir pour empêcher une chute. Ses grands-parents échangent un regard inquiet et Earl commence à paniquer. « Nous avons reçu une lettre de ton père. » De Papa ? Maintenant ? Cela faisait cinq ans qu'il était décédé. La guerre était finie depuis longtemps. Les Freudenberger avaient fait leur deuil. Plus ou moins. On ne fait jamais complètement son deuil. Les fantômes demeurent, les souvenirs reviennent sans prévenir et les larmes coulent sans autorisation. « Apparemment il y a eu des soucis avec le courrier et la lettre s'est perdue et… bref ce n'est pas le plus important. Il parle de ta mère et …» Earl s'empare brusquement de la lettre qu'on lui tend puis une fois en main il la contemple comme un objet dangereux, la tient du bout des doigts, redoutant le contenu brûlant qu'elle contient, la révélation explosive. Il sait que cette missive va bouleverser sa vie. Il le voit aux regards de ses grands-parents. Son père l'aime. Ce sont ses premiers mots. « Earl, mon fils, je t'aime ». Puis il lui demande pardon parce qu'il a menti à ses grands-parents et à lui-même au sujet de sa mère. Elle n'a pas abandonné Earl, elle voulait faire partie de sa vie mais Benny a jugé qu'il était trop jeune pour comprendre et porter le poids du secret. Comprendre quoi ? Quel secret ? La lettre ne le dit pas. Son père estime que ce n'est pas à lui de le révéler. Il explique qu'il était convenu qu'Earl apprenne la vérité à sa majorité mais avec le recul et la possibilité qu'ils ne puissent pas se revoir, il juge cette décision erronée. Peut-être n'y a-t-il pas d'âge approprié pour comprendre, écrit-il, et ce n'est pas une raison valable pour le tenir éloigné de sa mère qui l'aime. L'adresse est notée en bas de la page avec un numéro de téléphone pour la joindre. « Vous étiez au courant ? »  « Pas avant aujourd'hui. Il y avait une lettre pour nous dans l'enveloppe. Il ne dit rien de plus que dans la tienne. » Earl ignore comment réagir face à cette femme. Elle a beau être sa mère, c’est une inconnue pour lui. Il ne sait pas s’il a envie d’être pris dans ses bras quand elle lui demande si elle peut l’embrasser. Il n’est pas à l’aise avec le fait de l’appeler « maman » pas plus que « madame ». Du haut de ses dix ans, il la fixe du regard, déterminé. « Papa a parlé d’un secret. Que c’était pour ça que tu étais partie. » Esther baisse les yeux, sourit péniblement, lui avouant qu’elle ne pensait pas avoir cette conversation avec lui aussi tôt. La raison officielle de leur divorce est qu’elle est partie avec un autre homme. Mais ce n’est pas la vérité, pas vrai ? « Ce n’est pas avec un homme. » Earl cligne des yeux. Est-ce qu’il comprend bien ? Il est jeune mais il est déjà familier avec les histoires de cœur. Pas pour lui mais pour les autres. On ne le surnomme pas Cupidon pour rien. « Tu… tu es amoureuse d’une femme ? » Elles vivent ensemble. Ce n’est pas une possibilité qu’on évoque dans les années quarante. C’est un tabou. « Je t’aime Earl. Ton père et moi, on a pensé que c’était pour le mieux. Être homosexuelle est un crime aux yeux de la loi. On ne pouvait pas prendre le risque que nous soit enlevé si par malheur on venait à découvrir…» Earl lui prend la main. Il est surpris oui, il ne s’attendait pas à ça, mais il comprend. Sa mère est de retour dans sa vie. Ses grands-parents ont été un peu surpris eux aussi mais l’intolérance ne faisait pas parti de leurs défauts. Il a rencontré Goldie, la partenaire de sa mère – officiellement sa colocataire parce que les loyers sont affreusement chers à Chicago vous n’avez pas idée - qu’il se plait à appeler « belle-maman » au moment où elle s’y attend le moins. Ils se rencontrent régulièrement, tantôt à Chicago, tantôt à Hawkins.

Acte II, scène 1 :  Ho baby, you are so talented. And they are so dumb.
« Sarah et moi, on a quelque chose à vous dire… Voilà… on est ensemble. » Exclamations de surprise, de joie aussi. Les deux jeunes filles se tiennent par la main, se sourient amoureusement devant leur groupe d’amis. Earl pousse un soupir de soulagement. « Ho bordel, enfin ! Patrick tu me dois dix dollars. Bon sinon félicitations à toutes les deux. J’ai cru que vous cracheriez jamais le morceau. Maintenant, question pour les autres : ça dure depuis combien de temps ? » « Trois mois. » « Voilà, j’avais raison. Patrick tu me dois vingt dollars. » Son colocataire sort son portefeuille et lui tend l’argent. « Mais comment tu as su ? » Earl imite le bruit d’un buzzeur signalant une mauvaise réponse. « Non la vraie question, mon cher Pat, c’est comment toi tu n’as rien remarqué ? Tu es sûr que c’est moi qui ai besoin de lunettes ? » C’est tellement évident que Sarah et Cleo brûlent d’amour l’une pour l’autre. Ça saute aux yeux. Ça se voit comme le nez au milieu de la figure. Les suçons dans le cou, habilement dissimulés par le maquillage, ont juste apporté la confirmation de ce qu’il savait déjà. On ne la fait pas à lui, Earl « Cupidon » Freudenberger.  Ils sont tous tellement adorables à se croire discrets. Ce qui parait subtile, ce qu’ils tentent de dissimuler, presque imperceptible pour les autres est pour lui d’une évidence hurlante.  Il est doué pour deviner les liens qui unissent les personnes, l’air est différent, il change de couleur en fonction des sentiments. Earl est un farouche défenseur de l’amour, sous toutes ses formes, sous tous ses aspects. L’amour romantique, l’amour platonique, l’amour familial… Pour lui, il n’y a rien de plus triste que deux personnes qui s’aiment et qui ne peuvent être ensemble. Alors il intervient, parfois avec finesse, parfois avec brutalité, tout dépend de la situation. Il peut se vanter d’avoir participer à la formation de plusieurs couples et avoir résolu certains conflits. Appelez-le Cupidon. Ou plutôt Stefanie. Son identité secrète pour le journal du cœur. Il a commencé à écrire pour cette rubrique à l’université, puis dans le journal local de Hawkins. Sa notoriété fut si grande qu’il a même une émission de radio. Tous les jeudis soir votre dévouée Steffie répond à vos appels, écoutent vos peines de cœur et vous conseille.

Acte II, scène 2 : Stupid Cupid you're a real mean guy, stupid Cupid stop picking on me.
« Ho mon dieu, Barbra Streisand est tellement incroyable ! Je donnerai tout pour la voir en vrai et chanter avec elle ! » Earl sort du cinéma en compagnie de ses amis après avoir vu Funny Girl. « Juste chanter, hein ? » lui demande-t-on avec un clin d’œil. « Juste chanter ? Hello, c’est Barbra ! Si j’ai l’immense privilège de la voir en chair et en os, je peux mourir juste après, j’aurais connu le plus grand des délices ! » Son enthousiasme excessif les fait rire. « Okay, okay mais bon moi j’étais plutôt concentrée sur Omar Sharif, si tu vois ce que je veux dire… » Earl pose les mains sur ses hanches dans une pause on ne peut plus dramatique et darde un regard perçant vers son amie. « Je sais ce que tu veux dire Tiffany et je suis tout à fait d’accord avec toi, Omar Sharif est à tomber. Physiquement je lui donne un dix sur dix. Mais là je parle de performance artistique et pour ça Barbra est la reine incontestée. » Puis il vient prendre le bras de son cher et tendre colocataire pour lui glisser à l’oreille. « Tu n’as pas besoin d’être Omar Sharif pour lui plaire, tu sais ? Ne baisse pas les bras, Cupidon est sur le coup. » Patrick rougit et resserre leur étreinte pour le remercier de son soutien. Earl a évidemment remarqué son béguin pour leur ravissante amie et il s’est fait un devoir de les réunir. La tâche n’est pas aisée car Tiffany est un charmant papillon, belle à regarder, difficile à attraper, voletant de fleur en fleur, flirtant avec une nouvelle personne à chaque soirée. Elle a même embrassé Earl. Elle a presque embrassé tous les membres de leur groupe sauf Patrick. Ce qui pour Earl n’est pas anodin. « Ho vous pourriez au moins attendre d’être rentrés pour vous câliner tous les deux ! » Earl passe son bras autour de la taille de Patrick et se retourne vers le reste du groupe avec défi. « Vous êtes juste jaloux de notre puissante et bouleversante amitié. Et même si Pat et moi sommes extrêmement séduisants et que notre alchimie irradie à la vie comme à la scène, entre lui et moi c’est platonique avec un p majuscule. Il est entièrement libre pour la romance et moi aussi, avis aux intéressés. » Il ponctue sa déclaration d’un clin d’œil, non sans remarquer l’expression fugace passant sur le visage de Tiffany. Cupidon conserve cette information et fait le chemin de retour bras dessus dessous avec Pat.

Acte II, scène 3 : So don't be afraid to let them show your true colors. True colors are beautiful like a rainbow.
Earl n’est pas regardant sur le genre, ce n’est pas un critère pour lui. Cela ne l’a jamais été et il l’a compris dès son plus jeune âge. En troisième année d’élémentaire, quand on lui avait demandé qui avait les plus yeux de la classe, il avait répondu Orion Filip sans hésitation, argumentant que ce bleu-vert avait de quoi faire tourner bien des têtes. Ses camardes l’avaient regardé avec des yeux ronds comme des billes, surpris qu’il nomme un garçon et avec autant d’assurance. Sentant que le vent pouvait tourner en sa défaveur, il s’était exclamé avec amusement qu’on ne lui avait pas demandé qui était la personne la plus séduisante de la classe, autrement il aurait choisi bien évidemment Amelia Swan qui ressemble à Shirley Temple avec ses boucles comme des ressorts. Ce qui n’était pas un mensonge d’ailleurs, mais Orion aussi était séduisant. Il regrettait simplement qu’une réponse soit socialement acceptable et l’autre non. Durant sa scolarité à Hawkins, il a rapidement été doté de différents surnoms, toujours très poétiques et raffinés (vous sentez le sarcasme ?). Quand on grandit dans les années quarante, qu’on reconnait sans sourciller qu’un garçon est attirant et qu’en plus on s’amuse avec les vêtements et le maquillage, il est évident – et affligeant – qu’on va se prendre quelques réflexions. Il aurait pu continuer à sauver les apparences, comme il l’avait fait ce jour-là en classe mais il n’en avait pas envie. Qu’ils se fassent leur propre opinion, qu’ils médisent de lui, qu’ils crachent dans son dos. Il n’a rien confirmé mais il n’a rien démenti non plus. Ça a limité les dégâts, ça lui a évité de se prendre plus de coups que prévus. Ça a aussi tué dans l’œuf la moindre chance de romance. On lui a accordé les baisers « juste pour rire », les étreintes furtives et secrètes « juste pour essayer ». Earl pensait que c’était le secret qui gâchait son intérêt mais même à l’université avec des fréquentations plus ouvertes d’esprit, il n’a pas été saisi par les frissons de la passion. Il était beaucoup plus investi dans les romances de ses amis. Les relations des autres sont bien plus passionnantes.

Acte II, scène 4 : But I want to believe in romance !
« Si quelqu'un s'oppose à cette union qu'il parle maintenant ou bien se taise à jamais ». Earl balaie du regard l'assemblée. Puis il glousse. « J'ai toujours rêvé de dire ça. » Les futurs mariés rient de bon cœur, suivis par les invités. À la fin de la cérémonie il proclame ses amis mari et femme. « Mais avant de vous embrasser, laissez-moi vous embrasser. Ce n'est pas vraiment la procédure mais ne vous inquiétez pas le mariage restera valide. »  Il est tellement heureux de voir son cher Patrick épouser Tiffany. Depuis le temps qu'il se morfondait pour elle. Tous les colocataires sont présents, les anciens comme les actuels, ainsi que leurs camarades de l'université et leurs familles. Tout est parti d’un défi et d’un Patrick trop éméché qui lui a dit « Earl Cupidon, si Tiffany accepte de se marier avec moi, je veux que ce soit toi qui nous maries ! » Earl avait répondu qu’il tenait le pari. Il avait passé sa licence afin de pouvoir légalement célébrer des unions. Et voilà qu’il mariait ses deux amis. Il n’en avait jamais douté, persuadé que ces deux-là finiraient ensemble, même s’ils lui avaient donné du fil à retordre. Une nouvelle victoire pour Cupidon. Il officiera de nouveau à l’occasion, certains mariages hélas ne pourront être reconnus légalement, le monde étant ce qu’il est. Sarah et Cleo, sa mère Esther et Goldie, malgré leur amour n’ont pas de reconnaissance officielle. Mais qu’importe ! Entre eux, ils savent. Le jour où il a vu sa mère avancer vers lui dans son tailleur lavande fut l’un des plus beaux moments de sa vie et il a pleuré quand les deux femmes ont échangé les anneaux. Quel bonheur et quel honneur de les marier. Le gouvernement peut bien aller se faire voir. Tremblez les bigots et les étroits d’esprit, il a une licence pour célébrer les mariages et il n’hésitera pas à s’en servir !

Acte 4, scène 1 : All the world's a stage
Quoi de plus représentatif que le lycée, ce microcosme où presque la totalité des élèves joue un rôle ? Certains le font sourire, ils parlent fort pour cacher leur timidité, ils feignent une assurance insolente pour dissimuler leur insécurité, prétendent à l’ennui quand l’incertitude de l’avenir les étouffe. Pour certains il éprouve plus de peine et il se demande s’ils continueront à prétendre être un autre toute leur existence ou s’ils parviendront à se libérer de ce carcan comme le coureur de jupons qui préfère les pantalons, la reine de beauté qui dissimule son intelligence, le sportif qui a tourné le dos à sa famille pour la popularité éphémère. Et certains plus tragiques encore comme le golden boy qui porte des lunettes de soleil noire opaque au fond de la classe. Earl n’a pas fait de remarque, ne lui a pas demandé de les enlever parce qu’il a compris que l’accessoire servait à dissimuler la violence paternelle quand bien même il prétendait être tombé. Il a tenté de lui faire comprendre à la fin du cours, seul à seul dans sa salle de classe, qu’il pouvait lui parler mais le roi du lycée a maintenu sa version. Il est tombé. Oui bien sûr, River, tu es tombé sur le poing de ton père. Il l’a répété une troisième fois avec un tel aplomb qu’Earl a cru prendre feu sous son regard brûlant de colère. Dans ces moments-là il se sent parfaitement impuissant. Et pourtant il a choisi d’être professeur pour aider les autres. Après une décennie à évoluer dans la Grosse Pomme, enchainant les rôles dans des pièces et des comédies musicales, après une tournée en Europe, il est revenu au bercail. « Tu aurais pu faire Juilliard, tu sais. » lui avait-on dit à plusieurs reprises. Earl ricanait pour masquer son regret de ne pas avoir pu ne serait-ce que tenter une audition pour la célèbre école. « Ouais… il me manquait juste les lettres de recommandations et c’était pas dans mon charmant petit patelin du Midwest que j’allais en avoir. » À l’époque de sa tendre jeunesse il n’y avait pas de cours d’arts dramatiques, pas club de théâtre et aucun professeur pour l’aider à appuyer son dossier pour la prestigieuse institution. Alors après avoir roulé sa bosse, vécu son rêve de strass et de paillettes, il avait décidé qu’il était temps de permettre à des petits artistes en herbes de pouvoir comme lui tenter leur chance. Earl n’avait pas eu cette chance mais il pouvait l’offrir à la jeunesse de Hawkins.  

Acte 4, scène 2 : I read the rules before I break them.
« Monsieur le principal. Si j’avais voulu éduquer des bénis oui-oui, des automates qui obéissent sans broncher, j’aurais été instructeur dans l’armée ou bien berger. » La grimace sur le visage de son supérieur lui fait réaliser qu’il est allé trop loin. Earl se racle la gorge et reprend. « Toutes mes excuses, loin de moi l’idée de critiquer nos dévoués militaires et leur glorieux sacrifice pour notre pays. Mon père est mort en France comme vous le savez. Ce que je veux dire, c’est que je n’encourage pas nos élèves à la désobéissance, ni à l’insubordination. Je suis professeur, mon devoir est de leur apprendre à réfléchir par eux-mêmes… » Pas à croire aveuglément dans un gouvernement partiellement corrompu. « … afin qu’ils deviennent des citoyens responsables et engagés. » Et non des crétins sans cervelle, des moutons qui suivront celui qui beugle le plus fort. « Nous formons les adultes de demain qui transmettront aux générations futures les valeurs qui sont les nôtres. » Le respect de chacun et chacune, l’égalité des droits, la bienveillance, la tolérance, la lutte contre toutes formes d’exclusion par exemple, mais il est certain que son collègue pense plutôt aux valeurs sacrées des honorables Pères Fondateurs, blancs, anglo-saxons et protestants et sans doute aussi au droit inaliénable de porter une arme. S’il met la main sur son cœur et scande « Que Dieu bénisse l’Amérique ! » ça fait trop ? Earl est un bon acteur. Les deux hommes se regardent d’un air entendu. Le principal semble se détendre. « Je vous promets d’utiliser des propos moins virulents à l’avenir et qui pourraient être interprétés comme contraire à notre constitution. » À commencer par modifier son sujet de rédaction « Pourquoi ne faut-il pas toujours croire le gouvernement ? » pour un titre moins dissident. Pourtant il avait rajouté « toujours » pour nuancer. Dommage il l’aime vraiment bien ce devoir, écrire le sujet au tableau et voir les réactions de ses élèves et plus encore lire leurs écrits. Earl est comme ça, c’est un provocateur. On lui dit blanc, il répond noir, on lui demande de rester tranquille, il danse, on lui ordonne de se taire, il chante.

Acte 4, scène 3 : You’re blocking the view. Bitch I AM the view.
« Alors ? » Earl revient d’une audition. Ses colocataires et amis le regardent avec intérêt. Il soupire, jette son sac et prends un air dramatiquement outré. « Ils ont dit que j’étais trop beau pour le rôle principal ! Que j’allais déconcentrer le public ! Est-ce que c’est ma faute si je suis magnifique ? » Il se laisse choir dans le canapé à côté de Patrick qui passe son bras autour de ses épaules. « Désolé mon pote. » Earl fait mine d’essuyer une larme sur sa joue. Intérieurement il a vraiment envie de pleurer mais bien évidement il ne le montrera pas. Il y a trop de regards tournés vers lui pour ne pas en profiter. Son public mérite une somptueuse performance et la diva a besoin d’une scène. « C’est tellement épuisant de n’être vu que comme un sex symbol. »  Il enfuit sa tête dans le cou de son ami qui passe une main dans ses cheveux. Les autres se regardent gênés et attristés. Earl les fait encore un peu mijoter. « Mais vous savez quoi ? … Ils m’ont quand même donné un rôle ! Alors, ok c’est pas le rôle principal mais c’est un rôle important quand même. » On lui saute dessus, on le félicite, Patrick le serre si fort qu’il va l’étouffer et Earl rit à gorge déployée. Sous son attitude flamboyante, son air assuré et cette assurance à toute épreuve, il est complexé. Il sait bien qu’il n’a pas le physique d’un Apollon et que malgré ses talents indéniables pour la comédie, la danse et le chant, on ne lui confiera jamais le premier rôle. Il ne jouera jamais un héros romantique ou tragique. Il n’inspirera jamais une folle et brûlante passion. Il restera le clown de service. Mais il ne montrera pas à quel point ça le blesse. Il préfère user de l’ironie, porter des tenues extravagantes et surjouer comme s’il était en permanence sur scène.

Acte 4, scène 4 : Don't make me use my theatre voice.
« Ruth ? Tu es rentrée ? » Simon a entendu la porte de derrière s’ouvrir puis se refermer et de l’agitation dans la cuisine. Il est assis, en train de lire le journal. « Oui chéri. » La voix de son épouse lui répond. Sauf que ce n’est pas Ruth mais Earl. « Tu as trouvé ce que tu voulais ? Qu’est-ce qu’on va manger ce midi ? » Soupire dans la cuisine. Earl fait mine de déballer les courses. « Il y avait une queue monstrueuse à la boucherie. Et cette saleté de Wanda qui commandait les meilleures pièces. J’ai cru qu’elle n’allait rien nous laisser. Ce sera brisket et latkes. Earl va adorer. Ça te va aussi ? » Simon se lève et se dirige vers la cuisine. « Est-ce que je peux t’aider ? J’épluche les pommes de terre ? »  Il passe la porte, attrape un tablier et se fige sur place, balayant la pièce à la recherche de sa femme. « Earl ? Mais… où est ta grand-mère ? » Le petit garçon sourit. « Toujours pas rentrée des courses. » L’homme le regarde avec des yeux ronds comme des billes. « Tu veux dire que… ? C’est toi qui … ? Mais comment ? »  Earl hausse les épaules. Il a juste eu envie de parler comme sa grand-mère et sa voix s’est transformée. Il s’est un peu entraîné en cachette pour reproduire son timbre mais il a rapidement réussi à jouer avec sa voix, comme un instrument. « Viens par ici. » Simon lui prends le poignet et l’emmène vers le salon. « Tu es fâché grand-père ? Pardon. Je ne le ferais plus si tu n’aimes pas. » Une main vient ébouriffer ses boucles brunes. « Non, non je suis impressionné. Je veux qu’on appelle ta grand-tante Rachel et que tu lui fasses la blague aussi. » Le nombre de fois où ils ont fait la farce à cette pauvre Rachel… Tous les trois autour du téléphone, à pouffer avant de lâcher un « au fait c’était Earl, bisous grand-tante Rachel ! » et de l’entendre râler et rire en même temps au bout du fil. Sa voix est un instrument. Il peut la rendre puissante, capable de se faire entendre de très loin. Il peut la rendre douce. Il peut la modifier à sa guise et imiter de nombreuses personnes.

Acte 5, scène 1 : Hello, is this 911 ? The devil is here ! Send God !
L’esprit humain est surprenant, il veut bien le croire mais il ne peut pas être juste en train d’halluciner. C’est réel. Les visions qui l’empêchaient de dormir paisiblement depuis quelques mois sont réelles. Il avait mis ça sur le compte des films d’horreur qu’il avait visionné. La visite d’une muse un peu vicieuse qui lui insufflait des idées saugrenues. Sans doute la même qui susurrait à l’oreille de Stephen King, Alfred Hitchcock ou Rod Serling. Hey, il tenait peut-être le prochain chef d’œuvre de l’année ?! Alors il avait pris la plume, essayant de décrire cette dimension rouge. Une de ses élèves avait écrit avec beaucoup plus de talent et de poésie un monde similaire et il s’était demandé s’ils voyaient la même chose, même si cela n’avait aucun sens. Et le voilà pris au piège dans un Hawkins qui n’est pas vraiment Hawkins. Il rentrait du travail, il avait aperçu une lueur étrange et les lieux avaient brusquement changé, comme si y avait apposé un filtre rouge, des particules douteuses dans l’air et quelques monstres histoire de pimenter un peu le tout. Earl se surprend à prier un dieu et réciter des prières depuis longtemps oubliés. Il se cache, tente de ne pas perdre la tête, maintient un lien avec la réalité en écoutant en boucle la cassette que lui a envoyé Patrick depuis l’Allemagne. Il était tellement heureux de recevoir en avant-première une démo du groupe Nena. Irgendwie · Irgendwo · Irgendwann est désormais sa chanson préféré, sorry Barbra, car elle lui rappelle qu’il n’est pas en train de sombrer dans la folie, elle lui donne le courage de se battre. Qui aurait cru qu’il manierait aussi bien la machette ? Son rôle dans les Trois Mousquetaires devait y être pour quelque chose…

En vrac
La rumeur raconte qu’il possède un des rares exemplaire d’un magazine avec des photos d’un certain maître-nageur dont tout le monde en ville admire la silhouette. Oui tout le monde. Ça s’appelle reconnaître la beauté d’une œuvre d’art de Mère Nature. La séance photo est assez (non très) révélatrice et a sérieusement de quoi faire tourner la tête. Nombreux sont ceux qui ont tenté de se le procurer au fil des années mais Earl le conserve précieusement. Il est en sécurité avec lui. // Il aime les vêtements originaux, les couleurs chatoyantes et les accessoires régressifs. A l’école ses tenues sont sobres mais il a toujours une cravate avec un motif amusant ou un pin’s humoristique. Il possède trois paires de lunettes, un modèle classique pour l’école, un avec des verres teintés et un autre avec des strass pour les soirées. // Il corrige ses copies en musique, walkman vissé sur les oreilles dans sa salle de classe. // Il semble désordonné, commencer plusieurs tâches en même temps, laissant en suspend un travail pour en commencer un autre, des piles de feuilles et de livres poussant comme des champignons sur son bureau mais il à travers cette apparente folie il y a une organisation, une méthode efficace.

pseudo shieldmaiden âge 31 années comment as-tu connu le forum ? je suis un TC personnage inventé (et stylé bébé)


Dernière édition par Earl Freudenberger le Jeu 29 Sep - 6:41, édité 8 fois
Circe Burgess
Circe Burgess
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Ton gagne pain : lycéenne, qui ne rêve qu'à la célébrité, de fouler les grandes planches de broadway.
Statut civil : célibataire.
Adresse : (#122) dans le quartier de kerley dans une maison luxueuse.
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Earl ~ my goodness... I'm so dramatic Empty # Earl ~ my goodness... I'm so dramatic - Jeu 8 Sep - 16:50

j'ai sorti exprès circe pour ce petit chef d'oeuvre I love you
j'adore déjà le début d'earl, il me fait mourir de rire, je sens qu'ils vont vraiment bien s'entendre avec circe, ça va être le duo improbable et complètement dramatique au lycée, je vois juste les autres grogner dès qu'ils arrivent en cours parce que ça y est, circe s'y met, le prof aussi, les deux relous là :mdr: :mdr:
bref trop hâte d'en lire plus I love you
Romeo Butera
Romeo Butera
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Ton gagne pain : vendeur dans une boutique de vêtements du centre commercial.
Statut civil : célibataire.
Adresse : dans une maison luxueuse de randolph lane w/circe, au #122..
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Earl ~ my goodness... I'm so dramatic Empty # Earl ~ my goodness... I'm so dramatic - Jeu 8 Sep - 18:43

j'ai si hâte de lire la suite et de trouver des liens avec Earl, il est magique :v07:.
rebienvenue petit chat :bl06: :bl02: :r13:.
Four
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Ton gagne pain : Aucun, encore un total vagabond.
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Earl ~ my goodness... I'm so dramatic Empty # Earl ~ my goodness... I'm so dramatic - Jeu 8 Sep - 19:45

Je le dis et je le redis, mais Earl est tellement fantastique. Que ce soit le feat ou toute l'idée du personnage en lui même mais je le trouve absolument magique. J'étais déjà fan quand tu avais présenté le concept, je le suis d'autant plus maintenant que je peux lire sa fiche, ohlala ! Puis genre il va tellement y avoir de possibilités de liens et de rp ? Je trouve ça trop cool que tu l'ais fait prof avec tous les marmot qu'on a sur le forum !
Bref j'adore, j'adore, j'adore ! Et oubli pas de parler des trésors secret de Earl. Mon prochain perso va vouloir en discuter avec lui :j01: (On verra si non merci après ça ! *sort*)

Dépêche de finir, je veux la suite ! :r08:
Earl Freudenberger
Earl Freudenberger
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Ton gagne pain : professeur de littérature
Statut civil : célibattant

Earl ~ my goodness... I'm so dramatic Empty # Earl ~ my goodness... I'm so dramatic - Jeu 8 Sep - 20:30

vous êtes tous adorables merci merci :r06: :r15: tout ce que vous dîtes sur Earl me fait chaud au coeur vraiment (i'm not crying it's rain on my face)


@Circe Burgess merci d'avoir sorti la future queen of broadway et on se fait un duo quand tu veux avec son élève préférée

@Romeo Butera merci et avec grand plaisir pour les liens

@Four merci et tkt j'oublie certainement pas



Heather Winston
Heather Winston
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Ton gagne pain : tu es en dernière année au lycée de Hawkins où tu es également co-capitaine des cheerleader.
Statut civil : officiellement en (faux) couple avec le beau Lou, offisieusement l'esprit amoureuse du mystère
Adresse : tu vis au 532, elm and cherry street avec ta mère.
https://upside-down-world.forumactif.com/t42-papa-don-t-preach-h

Earl ~ my goodness... I'm so dramatic Empty # Earl ~ my goodness... I'm so dramatic - Jeu 8 Sep - 21:13

Encore un personnage qui promet .. (re) Bienvenue chez toi :r13:
Aaron Mayers
Aaron Mayers
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Ton gagne pain : lycéen et vendeur au video store le weekend. enfin, ça c'était avant de se faire pourchasser par une saloperie de monstre.
Statut civil : célibataire au coeur épris.
Adresse : dans une maison en plein centre de cornwallis. actuellement, toutefois, il a trouvé refuge à la bibliothèque, essayant tant bien que mal de survivre à ce nouveau monde hostile.

Earl ~ my goodness... I'm so dramatic Empty # Earl ~ my goodness... I'm so dramatic - Jeu 8 Sep - 21:30

ptdrrr t'as vraiment pris murray jpp :mdr:
earl me vend déjà du rêve ok, jolem d'amour :r01: :r01:
fais le interagir avec tous les ships du fo, et tu seras mon héros :v05:

re-bienvenue par ici :v01: :r11:
Earl Freudenberger
Earl Freudenberger
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Earl ~ my goodness... I'm so dramatic Empty # Earl ~ my goodness... I'm so dramatic - Jeu 8 Sep - 21:33

@Heather Winston merci beaucoup je me sens bien ici

@Aaron Mayers j'étais obligée et il sera donc ton héros car sa mission est d'être le cupidon du forum ! merci pour ton mot doux et à très vite dans l'UD
Zander Lewis
Zander Lewis
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Earl ~ my goodness... I'm so dramatic Empty # Earl ~ my goodness... I'm so dramatic - Jeu 15 Sep - 15:20

Welcome back !

Ce personnage est déjà mourir de rire, j'aime beaucoup ! :r06:
Jim Hopper
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Jim Hopper
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Earl ~ my goodness... I'm so dramatic Empty # Earl ~ my goodness... I'm so dramatic - Sam 17 Sep - 15:10

@Earl Freudenberger Besoin d'un délai ? I love you
Earl Freudenberger
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Earl ~ my goodness... I'm so dramatic Empty # Earl ~ my goodness... I'm so dramatic - Sam 17 Sep - 17:25

@Zander Lewis haaaa merci merci

@Jim Hopper je veux bien oui stp
Jim Hopper
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Jim Hopper
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Earl ~ my goodness... I'm so dramatic Empty # Earl ~ my goodness... I'm so dramatic - Sam 17 Sep - 19:57

Je t'ai mis une semaine mais si tu as besoin de plus, n'hésite pas Wink
Dana Pearson
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Earl ~ my goodness... I'm so dramatic Empty # Earl ~ my goodness... I'm so dramatic - Sam 17 Sep - 23:40

Wow, wow, woooow ! :j01: J'adore et je suis vraiment trop fan ! J'ai souri du début à la fin en lisant ta fiche (j'ai soufflé du nez aussi, j'avoue)
Trop, trop hâte de voir ce nouveau personnage joué ! Steffie va faire battre les petites coeurs d'Hawkins !! Dana sera sa plus grande fan ! :brill:
Earl Freudenberger
Earl Freudenberger
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Earl ~ my goodness... I'm so dramatic Empty # Earl ~ my goodness... I'm so dramatic - Dim 18 Sep - 19:17

@Jim Hopper merci beaucoup :r08:

@Dana Pearson merci ton message me fait chaud au coeur :r15:
Liv Weaving
Liv Weaving
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Statut civil : célibataire, nouvelle en ville
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Earl ~ my goodness... I'm so dramatic Empty # Earl ~ my goodness... I'm so dramatic - Sam 24 Sep - 14:25

Re-Bienvenue :j14:
Earl Freudenberger
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Earl ~ my goodness... I'm so dramatic Empty # Earl ~ my goodness... I'm so dramatic - Dim 25 Sep - 17:11

@Liv Weaving merci beaucoup ♡

@Jim Hopper pourrais je avoir quelques jours supplémentaires supplémentaires svp ? D'ici mercredi ? Merci
Jim Hopper
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Jim Hopper
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Earl ~ my goodness... I'm so dramatic Empty # Earl ~ my goodness... I'm so dramatic - Dim 25 Sep - 21:40

Pas de soucis Wink
Jim Hopper
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Earl ~ my goodness... I'm so dramatic Empty # Earl ~ my goodness... I'm so dramatic - Ven 30 Sep - 21:47

TE VOILA VALIDE ! Plus qu'à jouer !

Ce personnage est incroyable, l'humour de la fiche, le mélange des cultures, c'est parfait ! Juste, si tu peux nous préciser le quartier où il vit car tu ne l'as pas rempli lors de la validation Wink
Heather.


Te voilà officiellement membre de Upside Down, nous te remercions de nous avoir rejoins et il ne te reste plus qu'à t'amuser ! :b11:
Je t'invite également à venir te faire quelques amis en créant ta fiche de lien. Tu peux aussi créer tes préliens si besoin. Sur TUD, nous proposons également la possibilité de se trouver un partenaire ou un rp libre pour débuter le jeu au plus vite :j01:

Si tu as la moindre question, je t'invite à faire le tour des annexes et si tu n'y trouves pas la réponse à ta question, je suis là pour toi :r13:
Earl Freudenberger
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Earl ~ my goodness... I'm so dramatic Empty # Earl ~ my goodness... I'm so dramatic - Dim 2 Oct - 20:33

@Jim Hopper merci beaucoup !
Earl habite avec ses grands-parents Ruth et Simon à Elm and Cherry dans une petite maison
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