La vie de famille : un rêve devenue cauchemar…
(1974-1982 de 7 à 15 ans. Bloomington)
(1974-1982 de 7 à 15 ans. Bloomington)
Jeune enfant dans l'incompréhension. Tu cours, tu cours, puis tu tombes au côté de ton père affalé dans le canapé. « Qu'est-ce que tu fais encore Nyah ! » Tu le regardes, un air naïf. « Elle est où maman ? » Tu recherchais ta mère, mais c'était sans savoir que ta requête allait déclencher une colère noire chez ton père. Il se redresse rapidement, il sentait l'alcool étant rapidement devenu amie avec les bouteilles. Puis sans que tu ne puisses appréhender ses gestes, tu te prends un coup de ce dernier. Un coup, que tu n'oublieras jamais. Le premier d'une longue série. « Ne me parle pas de cette #@%£ ! » Ta mère, l'avais trompé, du moins, elle l'avait quitté, mais lui avait pris sa comme une tromperie, la paranoïa avait pris le dessus dans leur relation et c'est ce qui était à l'origine des pensées de ton père. Mais alors que tu pensais un jour la revoir, elle vous avait laissé ton frère et toi, avec cet homme devenu violent par sa faute. Tu avais fini par le réaliser, lorsque tous les jours, tu attendais qu'elle vienne te rendre visite, qu'elle t'envoie un message. Mais rien.
Les années passaient, ton père avait un comportement qui se dégradait jour après jour, peut-être, avait-il en tête que ta mère puisse un jour revenir ? Il est évidemment sûr, que si elle le voyait dans cet état, elle fuirait. Mais ce que tu avais eu du mal à comprendre était pourquoi vous abandonner ton frère et toi. Qu'aviez-vous bien pu faire ? Pendant des années tu t'étais posé de nombreuses questions et la réponse était toujours la même : elle ne vous aimait pas. Ton grand frère, prenait de plus en plus ta défense, il grandissait et devenait plus fort, plus apte à se défendre et par la même occasion te défendre. La vie de famille avait changé, ton père tu ne l'aimais plus comme avant les coups et les insultes t'ont fait n'éprouver que de la haine envers lui. Et voir que ton frère se faisait maintenant frapper à ta place, t'arrachait le coeur. Tu ne voulais pas ça, et pourtant malgré les disputes à ce propos avec ce dernier, il le faisait tout de même. Son excuse était la suivante : concentre-toi sur toi, sur ton avenir, soies toujours la meilleure et ne te soucis pas de moi. Tes études, ta réussite te libéreront de tout ça.
Vous avez tout deux changés, tu t'es forgé un caractère assez fort et tu t'es énormément renfermé sur toi-même. Ton frère, il s'est mis à fumer de l'herbe, à prendre différentes drogues. Tu sais, qu'il n'est pas au courant que tu l'as su. Et tu ne diras rien à ce propos, tu ne le conçois pas, mais s'il en a besoin tu n'iras pas à l'encontre. L'environnement dans lequel vous vivez ne peut que vous pousser à faire des trucs à la con.
L’école : la meilleure ou la pire des compétitions.
(1976-1982 de 9 à 15 ans Bloomington)
Tout ce que tu avais voulu était fait la fierté de ta famille. Et peut-être qu'apporter de bonnes notes à la maison, montrer que tu es la meilleure allait pouvoir rendre fier ton père. C'est ce que tu t'étais longuement mis en tête avant de travailler pour toi-même, pour partir. Sortir de cette maison, où les cadavres de bières prennent beaucoup de place. C'était un peu suivre les paroles que t'avais toujours dit ton grand frère.
Alors, tu te retrouvais souvent plongé dans tes livres, que ce soit pour étudier ou encore pour te divertir… Tu aimais être enfermé dans ta chambre, bosser sans relâche, c’était devenu pour toi, un refuge, une façon de t’isoler du monde, de ne pas être témoins de ce qu’il se passait chez toi. T’entendais les disputes, les canettes se briser par terre, parfois même ton père incapable de marcher à cause de l’alcool. Et simplement, entendre ton nom. Nettoyage, cuisine. C’était pour cela qu’il t’appelait et tu n’avais jamais tenté d’aller à l’encontre de ces ordres, tu avais peur de lui.
À l’école, tu n’avais jamais eu énormément d’ami(e)s. Solitaire, toujours seule dans ton coin un livre dans les mains, où au stade d’athlétisme te dépensant dans des milles mètres. Être ami avec la première de la classe était perçu comme une honte pour les autres, par ce que oui, on te harcelait quelque peu, on te soudoyait de faire les devoirs et les autres ne voulait pas vivre ce que tu vivais… Et en plus, d’être la meilleure, tu étais aussi une très bonne sportive ce qui pouvait en énerver plus d’une. Les filles sont cruelles entrées elles, ce n'est pas une nouveauté.
Nouvelle vie : Hawkins la ville des campagnards.
(1983 - 1984 17ans hawkins)
(1983 - 1984 17ans hawkins)
La vie est pleine de surprise, votre calvaire prends fin. Les violences de votre père avaient été dénoncée, par qui, vous ne le saurez jamais. Mais, un beau jour les assistante sociales sont descendu à la maison, sans prévenir, accompagner de deux, trois officier disposant d’un mandat. Ils ont pu faire le tour de la maison, remarquant quelques bleu sur la peau, et celle de ton frère. Il pouvait également remarquer que vous viviez dans de piteuse circonstance, la maison étant loin d’être propre. Puis, ils sont tombé sur la drogue que cachait ton père, drogue qu’il obligeait ton frère de temps à autres à aller vendre, dans le simple but qu’il puisse avoir de l’argent. Tout ça, ne faisait qu’appuyer les propos lancer contre le père de famille. Alors, des interrogatoire ont eu lieu pour les enfants, du moins c’était le travail des assistantes sociale de savoir ce qu’il se passait et tant bien que mal, tu avais fini par tout déballer redoutant le fait que cela puisse arriver aux oreilles de ton père… Et après de nombreux mois, de nombreuses procédure judiciaire, votre père perd votre garde et ce voit recevoir quelques mois en prison.
Mais maintenant, qui allait bien pouvoir vous héberger ? Il s’avérait que votre mère ne soit pas morte, étant votre tutrice maintenant, elle avait pour obligation de vous reprendre, c’est pourquoi vous arrivez à Hawkins. Dans une famille qui n’était pas la votre, pendant tout ce temps, votre génitrice avait refait sa vie, fondé une nouvelle famille, du moins… une famille recomposé dont un jeune fille un peu plus âgée que toi, et un petit garçon qui était le leur. Tu étais dure avec ta mère, la rancune étant fortement présente, mais c »était toujours mieux que de se prendre des coups. Or, les tensions au seins du cocon familiale, tu gardais ton statut de première de classe à Hawkins. Tu te battais pour avoir les meilleurs résultats, tu n’avais que très peu d’amis, et sincèrement tu te portes mieux ainsi. Ta confiance, tu la donne difficilement. Et de nos jours qui voudrait être amis avec une intello ?