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fashion baby

(1) NEW YORK, le commencement. La belle vie dans celle qui ne dort jamais, spoiled comme jamais comme la dernière princesse de la famille. Amour de son père, poupée de sa mère, elle a chopé l'amour des vêtements par sa mère qui l'a toujours vêtu des plus jolies robes pour la plus jolie des princesse.  La vie idéale, famille aimante, bel appartement vu parc, le goût de la beauté et de l'opportunité dans la plus belle ville du monde. (2) puis les choses commencent à se défaire entre ses doigts. À ses 8 ans, sa mère décède des suites d'un cancer du sein, laissant un trou béant dans le coeur de la famille qui en perd toutes les paillettes dans leurs yeux. Pour combler le chagrin, son père enchaîne les relations, les pétasses même pas jolies, jusqu'à s'enticher de la reine des pétasses. (3) elle en devient une rivale pour l'attention de son père, commence à déménager ses affaires, dormir dans le lit où sa mère dormait et même à faire preuve d'autorités contre les enfants qui, heureusement, n'avaient pas ses gènes. Nori, à 12 ans, entre dans une rébellion, une crise d'adolescence de petite fille à papa qui tape du pied lorsqu'elle n'a pas ce qu'elle désire. Prête à tout pour attirer l'attention de son père, elle va même jusqu'à faire le mur et trainer dans des endroits louches à un si jeune âge. (4) ses petites manigances ont marché, trop bien peut-être, car pour éviter que sa petite princesse ne tourne mal, il décide de chercher un nouvel endroit où vivre, loin de la grande ville, loin des influences des gangs, loin de tout ce qu'elle a jamais connu, loin des souvenirs de sa mère. Pourquoi Hawkins ? Suggestion de sa belle-mère, raison suffisante pour détester tout le monde et toute cette ville. (5) HAWKINS, le renouvellement à 14 ans. Petite maison dans la banlieue fréquentée par des familles aux façades lisses et aux faux airs niais de la cambrousse, s'invitant chez eux pour "faire connaissance". C'est drôle ma fille a le même âge -hilarant, indeed, on s'en tape des barres ici. La famille de New York est une distraction de courte durée, mais reste au centre des conversations pendent plusieurs mois. (6) l'école et le lycée ne sont que des obligations pour Nori qui s'ennuie bien vite. Apprendre à faire des fractions ou savoir quel genre de suite de chiffres il s'agit, franchement, elle s'en balance. Sur ses cahiers elle griffonne des trucs qui lui passent par la tête, des robes, des tenues colorées, plus classe, plus rock, quelque peu avant-gardiste. Féminine, les lèvres rougies, les yeux de biche, le parfum de rose, dans sa tête son monde est parfait, à son image, mais en réalité elle retombe vite à terre. Des bouffons déguisés en lycéens toute la journée qui lui tournent autour, un véritable cauchemar. (7) petite fille à papa est toujours bien fringuée et marche sur ses plateformes comme sur un catwalk, très vite elle prend ses aises au sein de son mini royaume, enfin ce qu'elle pense être son royaume, ses paysans de sujets à ses pieds qui peuvent aisément se faire marcher dessus avec ses boots. Son attitude est décriée entre ces murs, la méchante diablesse en chanel, mais elle s'en contrebalance, elle a sa team, son gang, qu'elle emmène shopper et qu'elle s'amuse à modeler à sa manière, ses potes qui sont les seuls à vraiment compter pour elle. Elle leur a même dit qu'elle les emmènerait à New York, loin de cet endroit à la con. (8.) sentimentalement parlant, malgré ce qu'elle peut dire volontiers haut et fort, elle n'a aucune expérience. Que ce soit par choix ou par envie, Nori ne s'est jamais réellement intéressée au sexe opposé contrairement à ses copines. Pendant les party, c'est souvent celle qui repousse d'un ew de dégoût et juge plus encore les salades de langues qu'elle peut admirer contre son gré. Néanmoins, elle sait que la norme, la société, lui demande d'être comme tout le monde, alors elle essaie de dépasser ça, cacher une partie d'elle pour être comme les filles du bahut de peur de découvrir ses réelles préférences. (9) comme tout le monde au lycée, elle a entendu parler de ces histoires de monde à l'envers, un délire de geeks aux cerveaux lobotomisés par un trop plein de conneries. Pourtant, si elle clame haut et fort que ce n'est que de la pure connerie, elle est quand même intriguée. Mais hors de question pour elle de suivre ces nuls au fin fond de nulle part et de salir ses boots, elle qui passe son temps à faire attention aux détails, elle a remarqué qu'il y a des gens assez étrange hantant les environs. Ça expliquerait aussi pourquoi sa belle-mère a insisté pour venir ici. Et peut-être que c'est elle le monstre, elle a la gueule pour. (10) son rêve est de retourner vivre à New York et devenir une créatrice de monde, sa propre marque, défilant dans les rues de la grosse pomme. En attendant elle prend son mal en patience, jouant avec les nerfs des autres, l'argent de papa et le chien des voisins.