"Papa dépêches toi, je vais être en retard !"s'écrit la voix de Zena à travers le mobil home. C'est bien la première fois qu'il voit sa fille prête avant lui. Aujourd'hui, malgré son âge un peu jeune, elle avait le droit à son premier job d'été. Un petit boulot dans un café de la ville qui lui tenait très à cœur. En réalité, il imagine qu'elle doit vouloir s'acheter le dernier truc à la mode et pour ça, elle a besoin d'argent, car il ne peut pas vraiment lui acheter ce qu'elle veut. Du coup, elle préfère se débrouiller seule et c'est une démarche qu'il apprécie. Du moment qu'elle reste prudente et qu'elle ne parle pas de leur passé, tout ira bien. De toute manière, il ne peut pas la garder enfermé toute la journée et il préfère qu'elle test ce genre "d'activité" et s'éloigne du monde du crime auquel il appartient ou plutôt appartenait. Finissant son café à la va vite, il n'eut pas le temps de déposer la tasse dans l'évier, tant pis, Zena s'occupera du ménage en rentrant. Les clefs de voitures et avant même qu'il ne verrouille la clef du logement, elle klaxon au volant. Qu'est-ce que ça peut être insupportable les gosses ! "C'est bon, j'arrive !" grogne t'il à grande enjambé jusqu'à son véhicule. "Depuis quand t'es aussi matinal toi ?" Elle lui tire la langue et fait signe à son père de démarrer.

Le voilà en route pour le centre ville avec sa fille qui lui dit de rouler plus vite. Les jeunes peuvent être tellement pénible. Il se contente de mettre la radio assez fort pour ne pas l'entendre et de faire "bla-bla-bla" ce qui a le don d'agacer la plus jeune qui finit par arrêter de se battre. Enfin, le voilà tranquille ! Mais voilà que le gyrophare et le doux son d'une sirène de voiture de police l'invite à se ranger sur le côté. "Sérieux... putain qu'est-ce que t'as fait papa ?" scande une Zena totalement agacée. Zoran tourne son regard vers elle, ben voyons, ça va être sa faute. Il n'a rien fait, même pas une excès de vitesse, il roulait tranquillement. Afin d'éviter les problèmes, il se gare se le côté et attend dans le véhicule. Dans son rétro, il regarde et voit la policière descendre. Mais... c'est celle qu'il a aidé et croisé à plusieurs reprises. C'est bizarre, mais quand il s'agit d'elle, il ne sait pas trop quoi penser. Alors qu'elle arrive à son niveau, il descend la vitre des son véhicule, il affiche même un sourire aux lèvres, histoire de détendre la situation et d'être sympa. Un contrôle de papier... ceci le ferait presque rire, elle le connait, non ? "Vous m'avez déjà oublié Madame l'agent ? Vous allez me rendre triste !" C'est une simple plaisanterie, un peu lourde peut être, mais rien de bien méchant. "P'pa ! T'abuses !" souffle sa fille visiblement exaspérée pas l'attitude de son père. Il fouille dans sa boite à gant pour en sortir sa carte d'identité aux couleurs de la Pologne, mais aussi son Visa qui lui permet de rester sur le territoire américain, accompagné de son permis de conduire pour le donner a Callista. "Voici pour vous ! Tout est en règle si ça peut vous rassurer." Ce sont de faux papiers, mais extrêmement bien fait, normalement personne ne peut voir qu'ils sont faux, le faussaire est un expert et il a payé ça la peau du cul, alors ça à intérêt à être bon. "Vous débutez tôt votre journée aujourd'hui !" Petite phrase banale histoire de détendre l'atmosphère.

Ce contrôle d'identité devait tomber aujourd'hui alors qu'il était pressé. Enfin, pour être plus juste c'est sa fille qui doit être à l'heure, pas lui. Zoran n'a pas de boulot avant quelques heures, il aurait pu se la couler douce, mais Zena en avait décidé autrement. La joie d'avoir des enfants. En vérité, il adore sa fille, clairement, elle est ce qu'il a de plus précieux en ce monde et rien ne pourra changer ça. C'est juste que... l'adolescence, ça l'a rend casse pied comme la plupart des gamins.

   Techniquement, ce contrôle devrait bien se passer. Zoran avait déjà croisé la jeune femme par le passé, l'aidant alors que le pauvre avait un pneu à plat, au moins ça devrait lui donner un bon point auprès d'elle pour être considéré comme un type sympathique ou juste comme son héros ? C'est un peu exagéré de penser ça, mais il faut bien que ça serve à quelque chose de rendre service. Heureusement, elle ne l'avait pas oublié, ceci le fit sourire. Mais est-ce vraiment juste pour ça, ou juste parce qu'on fond de lui, ça le rend heureux d'être plus qu'un simple citoyen de Hawkins à ses yeux ? Il faut dire qu'elle est plutôt jolie, très différente de sa femme ou ex-femme maintenant vu qu'elle a tenté de le tuer il y a quelques années. Disons qu'elle a le charme d'une américaine et qu'il n'est pas insensible à ça.

   Les papiers en main, elle observe, scrute, épluche ces derniers comme si une évidence ou une preuve divine allait apparaitre. Zoran n'est pas nerveux, ça ne servirait à rien et ça le ferait passer pour une coupable. Ce qu'il a c'est de la qualité et le type qui les lui a fait est clairement le meilleur dans son domaine, il est à la pointe de la technologie. Limite, faudrait-il un microscope pour pouvoir faire la différence entre un vrai et un faux papier qu'il délivre. Alors, il reste serein et fait de l'humour qui ne semble pas vraiment amuser la policière. C'est Zena qui doit avoir raison, il craint des fois ! "Vous avez peur que je monte une arnaque au changement de pneu ? Vous avez raison, je devrais envisager de mettre des clous partout sur les routes et dépanner toutes les personnes qui se retrouvent avec des pneus à plat, je pourrais peut-être devenir riche !" Elle disait se méfier, quoi de mieux que d'enchainer sur une idée débile qu'il ne fera bien entendu jamais, c'était juste pour lui montrer qu'il n'est pas un vilain. Sans même regarder sa fille, il pouvait déjà l'imaginer en train de lever les yeux au ciel alors qu'elle soufflait d'exaspération en imaginant la conversation avec ses potes "mon père est un naze". Le faux Polonais fait comme s'il n'avait rien à caché, mais en vérité, il est surement l'une des personnes de la ville avec l'un des plus gros secrets. Un passé de criminel et pas des moindres ! Ancien mafieux, bras droit du chef, il a tué, torturé, extorqué et tellement plus encore. A présent, il n'est plus fier de ça, il se sent même honteux. Mais enfant, il n'avait connu que la rue et la main tendue qui l'avait sorti de là n'était autre que celle de cet homme à la tête de cette organisation criminel. "Est-ce que ça veut dire que vous avez vous aussi un secret à cacher ?" l'interroge t'il, oui il a osé et il sent le coup de coude de Zena dans ses côtes qui lui arrache un "aïe".

   Quant au fait qu'elle commence tôt, ceci ne le dérange pas, simple observation et un beau retour de question pour lui. "Je ne travaille pas si tôt aujourd'hui, mais une certaine demoiselle ma sortie du lit..." Zoran fait naturellement référence à sa fille qui aurait pu le prévenir la veille, mais c'est tellement plus drôle de faire ça le matin même ! "Oui c'est ma fille. Aujourd'hui, elle débute son premier jour de job d'été. Je crois qu'elle veut s'acheter un Walkman ou je ne sais pas trop quoi..." explique t'il alors que l'agent Millers s'était baissée pour regarder Zena qui afficha un petit sourire agacé pour être un minimum polie. Elle comprendra, c'est une ado, faut pas s'attendre à ce qu'ils soient cool avec les adultes. Une nouvelle question et l'ado semble de plus en plus désespérer. "Ça va durer encore longtemps ? JE VAIS ÊTRE EN RETARD !" A présent, c'est elle qui lui fait honte... Les gosses... Avant qu'elle ne puisse le réprimander, elle ouvre la portière et court en criant vers un de ses amis qui passe non loin en vélo. "Justin attend moi ! Tu peux me déposer au café, mon père et la flic sont en train de se draguer, j'en peux plus, je vais être en retard !" Elle était assez loin quand elle a dit cela et il n'est pas certain d'avoir tout entendu, mais elle exagère. Trop tard pour la stopper, elle était déjà sur le vélo. D'un côté... bon débarra ? Soupirant, Zoran dit simplement : "Les enfants... pardonnez là, elle est un peu... brut par moment. J'ai perdu ma femme il y a quelques années. Je l'élève seul et même si je m'efforce d'être un bon père, je pense qu'une autorité et présence maternelle lui manquera toujours." Ceci répond à Callista. Il n'a pas de femme, plus de femme, du moins en théorie. Le seul mensonge c'est de dire qu'elle est morte. A ses yeux, c'est le cas. Elle a voulu le tuer, à quoi bon continuer de penser à elle... Il préfère la considérer six pieds sous terre et de toute manière, il ne veut plus jamais la revoir. "Vous avez pu faire réparer votre pneu crevé ?" demande t'il. Lui n'avait fais que changer celui à plat par la roue de secours, mais une roue de secours n'est pas fait pour rouler vite et encore moins trop longtemps.

De l'humour, il se dit que ça fera passer la méfiance de l'agent de police ou juste que ça la déridera un peu. Dans ses souvenirs, elle était bien moins strict quand il l'avait aidé, mais à chaque fois qu'il a recroisé sa route, elle a toujours eu cette sorte de froideur. Une réaction un peu bizarre, mais peut-être était-ce car elle été à chaque fois en uniforme et qu'elle voulait garder le symbole de l'autorité face à lui. Au final, ça se comprend et les femmes dans la police on plus difficilement du mal à se faire respecter, donc ceci explique surement cela. C'est idiot que les gens, enfin que les hommes puissent se montrer aussi macho envers les femmes. Tout le monde devrait être égaux ! Le fait qu'il ait une fille le pousse à penser ça. La voir grandir dans un monde ou on la considérera automatiquement comme inférieur à cause de son sexe, il trouve ça vraiment idiot. Les femmes aussi peuvent faire des grandes choses et surement bien mieux que les hommes.

L'agent Millers répond à ses plaisanteries et ça l'amuse un peu. Ce qui l'amuse le plus, c'est sa réplique sur les secrets, là un grand sourire s'affiche et il dit : "J'avais raison ! Vous avez donc un ou plusieurs secrets !" Soit elle s'en amuse, soit elle va être exaspérée. L'un ou l'autre... il ne faisait que suivre le fil de la conversation tout en essayant de rendre ce moment agréable le temps qu'elle lui redonne ses papiers.

La jeune femme semblait douter du travail de Zoran, bon ce dernier n'a rien d'officiel, il donne des coups de main à droite et à gauche car pour le moment, il n' a pas réussi à trouver de "vrai" emploi. Ceci peut sembler un peu illégal car au black. Mais c'est provisoire et il faut bien qu'il survive en attendant. Il songe même à créer s'il le faut, sa propre société, mais pour ça, il doit se renseigner comment faire. Surtout qu'il n'est pas américain, c'est surement plus difficile pour un étranger. Callista s'inquiète de savoir à quelle heure il travaille. Voilà une question bien indiscrète... Autant s'en servir pour la mettre mal à l'aise. "Mon emploi vous intéresse madame l'agent ? Vous comptez m'attendre à la fin de ma journée pour m'offrir un verre ?" C'était là, une fausse invitation, quoi que si elle propose ça, il ne dira pas non. Il traine un peu trop avec ses voisins à jouer au poker. Un verre avec quelqu'un d'autre pourrait lui changer les idées. Mais il s'attend beaucoup plus à recevoir un râteau en bonne et due forme.

Puis Zena s’éclipse, trop agacée d'attendre et voyant l'heure tourner. Bon... on dirait bien qu'il n'a plus besoin de le mener là bas. Faudra qu'il lui achète un vélo et elle se débrouillera toute seule, ça peut être une bonne idée ça. L'explication au sujet de la mère de l'ado est donnée et Callista montre un peu de cœur en étant désolé. Lui, hausse les épaules, c'est la vie. Parfois les choses ne sont pas parfaite. Certes, il n'a pas raconté la vraie histoire, mais c'est comme si sa femme était morte à ses yeux. Il devrait en être triste, il l'a été, aujourd'hui il ne reste plus que de la haine. Tant qu'il a sa fille avec lui, tout va bien. "Vous n'avez pas idée... avoir une ado à la maison c'est un combat de tous les jours ! On est plutôt soudé, je suis tout ce qui lui reste. Je me dois de jouer à la fois la figure paternel et maternel, mais je sais que je ne serais jamais la pour combler le vide que laisse sa mère." Personne ne le peut, mais il fait au mieux, parce qu'il aime sa fille plus que tout au monde !

C'est trop larmoyant comme conversation, alors, il lui demande si elle a réparé son pneu et la vilaine lui dit que non alors qu'il a récupéré son permis. Il réfléchit et se dit qu'elle ne va jamais réparer cette roue de manière correcte. "Je peux passer quand vous n'êtes pas en service pour changer la roue si vous voulez ? Si vous manquez de temps, le temps vient à vous !" Zoran ne devrait pas, c'est une policière en plus, mais ici personne ne connait son passé et il s'est rangé. C'est même moins suspect d'agir ainsi, comme quelqu'un de tout à fait normal ! "Je peux passer chez vous ou n'importe quel parking qui vous arrange, ça ne sera pas long. Et au moins je me sentirais rassuré de savoir que vous n'avez plus une roue de secours." Elle est flic, elle doit très bien le savoir, ça serait un concitoyen, elle serait la première à le rappeler à l'ordre. Si elle préfère, un garagiste lui fera.

Quant à sa dernière question, il hausse les épaules. Hawkins est bien différente de sa Russie natale. Plus petite, plus chaude, plus conviviale, mais ça c'est surement parce que les américains sont moins froid que les Russes. Le communistes... ça endurcie un peu trop et ça rend méfiant. "On va dire que oui. C'est différent des villes que j'ai pu faire avant. Mais c'est charmant et plus accueillant. Vous les américains vous savez accueillir. J'ai vécu dans plusieurs pays avant, mais ici... vous donnez l'impression que tout est possible et pour le moment ma fille et moi, on s'est plutôt bien intégré." C'est vrai, en l'espace d'un mois, ils sont parvenus à faire des connaissances là ou dans d'autres pays il a fallu des mois. "Je recherche un travail, ça par contre, je dois avouer que c'est un peu plus difficile. Vous ne connaitriez pas quelqu'un qui chercher à embaucher ? En attendant je rends service à droite et à gauche. Mais j'ai besoin d'un vrai job. Je dois payer les factures et je veux pas que Zena s'inquiète." S'il doit faire marcher les relations... une agent de police ça peut être utile ?!

A la reflexion de la jeune femme, il laisse un petit rire lui échapper, il aurait presque envie de dire un truc du genre "mais qui n'a pas de secret Mme l'agent", il préféra s'abstenir après tout, elle est surement bien assez intelligente pour savoir qu'on a tous un petit truc à cacher. En tout cas, il est vrai que pour Zoran c'est un énorme secret et pas qu'un seul. Entre un passé trouble de mafieux, une vie de fuyard, sa fausse identité, ça fait pas mal, non ? Alors, ça restera un secret qu'il ne partage qu'avec sa fille et seulement elle.

   Pour la suite, vu qu'elle lui posait des questions un peu trop impersonnel et du genre qui touchait à sa vie privée, il s'était senti obligé de sortir la carte humour et de jouer avec elle en imaginant qu'elle cherchait à boire un verre avec lui. Mauvaise pioche au vu de sa réaction immédiate, un peu plus et elle aurait pu avoir l'air outré. Ouais... c'était grossier de faire ça, mais en même temps, elle le cherche, c'était totalement mérité. "Vous savez, ce n'est qu'un verre, en tout amitié bien entendu. Je connais pas grand monde ici, c'est toujours agréable de parler à quelqu'un d'autre qu'une ado !" Sauf qu'il sait aussi répondre et se défendre notre ancien mafieux. Sa réponse n'est pas fausse, il vit H24 avec une adolescente dont les hormones sont en ébullitions ! Il adore sa fille, mais parler de boys band, du beau gosse du lycée ou du dernier vêtement à la mode... c'est comment dire pas vraiment le délire de Zoran qui voudrait par moment des conversations d'adultes. Ce n'est pas l'agent Millers qui lui offrira ça visiblement, c'est bien dommage.

   Une fois Zena partie et la tranquillité retrouvée, car à présent, il n'entendra plus de commentaire ou de soupire de sa fille toutes les deux minutes pour indiquer qu'elle en avait marre, il va pouvoir parler tranquillement. Zoran excusa l'attitude de son ado, expliqua la "mort" de sa mère et le fait qu'il soit seul à l'éduquer et que ce n'est pas toujours une mince affaire. Ce qui est vrai, même en étant complice avec elle, il voit qu'il y a des limites, qu'elle reste une enfant et lui un père qui ne peut pas avoir la compréhension, ni la douceur et l'amour d'une maman. Au moins, sur ce point là, l'agent Millers sembla d'accord et désolé, se pourrait-il qu'elle ait un cœur ? Jusque là, il se disait qu'elle était juste du genre froide et intransigeante comme un robot.

   Ne perdant pas une occasion, il lui parle de sa voiture et de son pneu qu'il lui avait changé, mais elle n'avait pas remit encore le bon pneu. Ce n'est pas bien bon, un pneu de secours n'est pas fait pour rouler des kilomètres avec, il est là pour dépanner, c'est tout. "Je m'adapte, je peux me rendre disponible à une heure ou vous l'êtes ! Ça peut-être tôt le matin ou même tard le soir, j'ai pas de planning. Et puis... j'aimerais pas que vous ayez un accident avec cette route de secours," assure t'il tel un homme responsable. C'est à elle de voir, elle peut tout aussi bien aller voir le garagiste, mais ça sera forcément aux heures d'ouverture.

   Parlant de son adaptation en ville, il avait donc émit l'idée qu'il avait pas mal voyagé ce qui sembla intéresser la demoiselle. Quelle curieuse, c'est bien une policière pour poser des questions sur tout. "J'ai fais plusieurs pays avec ma fille, surtout en Europe, la France en grande partie et avant d'arriver ici, c'était le canada. L'Amérique change du vieux continent, faut s'y adapter !" Originaire de Russie, mais pour les yeux du monde de Pologne via sa nouvelle identité, ceux sont des cultures différentes. L'Europe n'a pas la même mentalité que l’Amérique, ce n'est pas la même ambiance. Mais on s'y fait ce n'est pas désagréable. "Vous êtes déjà allée en Europe agent Millers ?" demande t'il par curiosité.

   Au passage, un peu avec du culot, il indiqua chercher un travail fixe, plutôt que de continuer à faire des petits boulots à droite et à gauche. Sans être certaine, elle parla du garage. Zoran s'y connait un peu, mais il est loin d'être un véritable garagiste, il faudra qu'il rattrape pas mal de lacune mais ce n'est pas impossible. La mécanique auto, il en a toujours un peu fait. "S'il ne cherche pas spécialement une personne à 100% qualifié, je pourrais peut être aidé. J'apprends vite, c'est l'avantage." Un sourire, c'est vrai, il a du potentiel et n'a pas peur de toucher à tout, même s'il est meilleur avec une arme et quand il s'agit de casser des gueules. Mais ici, il ne veut pas s'attirer de problème, il veut jouer dans la légalité. Zena a le droit à une vie stable, il le faut, pour son bien !