Tout le monde connaît le lac des amoureux, pour sa réputation, pour les couples qui viennent s'y perdre, l'espace d'un instant, avant de se séparer, à l'abris du monde. Tout le monde sait. Mais il y a aussi cette autre part au lac, celle qui fait un peu frissonner, presque peur, celle dont on oublie de parler, l'ombre menaçante qui en fait trembler plus d'un. Ca reste une chimère, personne n'a jamais su dire ce que c'était, cette ombre qui s'étire pour mieux se camoufler dans celles de la nuit, personne ne l'a jamais saisie. Et c'est tout ce dont ils ont besoin, Ethan et Kane, rien que le murmure d'une rumeur, pour qu'ils se retrouvent à arpenter les lieux maudits, à bord du vieux van retapé, qui roule à 2 à l'heure parce que le McCormick veut pas filer des angoisses au blond. Ils sont déjà sur place quand l'heure étire ses aiguilles jusqu'à minuit, un rendez-vous nocturne, et les deux installés sous les pierres, les fameuses, lieu de rendez-vous de tous les amoureux de Hawkins. Ca fait dix minutes que Kane en observe une attentivement, les mèches blondes qui retombent devant son regard azur et qui ne semblent pas le déranger dans sa contemplation, il y a le mouvement paresseux de son poignet qui porte le joint jusqu'à ses lèvres, et finalement l'inspiration qui se bloque en même temps que la fumée dans ses poumons. "Peut-être que c'est une espèce de croque-mitaine," il avance avec précaution, paroles délicates pour un esprit de coton, la fumée expirée entre ses lèvres. Et le croque-mitaine, il fait quoi au juste ? Il terrorise les enfants, mais est-ce qu'il dévore leurs rêves aussi. "Il se nourrit pas de rêves mais d'amour, c'est pour ça qu'il rôde ici." L'air affreusement sérieux sur son visage lunaire se perd dès que son regard croise l'océan d'Ethan, un rire s'échappe de ses lèvres et son autre main remonte sur son visage pour se cacher le temps de se calmer.
Il se redresse ensuite, les mèches chassées un instant en arrière par sa main avant de retomber sur son visage presque dans la foulée, son regard brille presque plus que les étoiles, soulignant son niveau de défonce clairement trop important. Kane retient un soupir et tend finalement son joint à Ethan, précieux, avant d'ouvrir le carnet de croquis posé sur ses genoux, à la place de dessins sur la page, il y a des annotations et il griffonne un 'minuit' d'une écriture un peu penchée. "Sur une échelle de 1 à 10, on se place où ?" Il demande d'un ton presque professionnel, avant de se marrer la seconde d'après. "On dirait ta secrétaire, putain." Kane souffle, l'insulte passe ses lèvres alors que son sourire éclaire toujours son visage, solaire même au milieu des situations les plus étranges. "Monsieur Wayne, des éclaircissement sur la situation en cours, s'il vous plaît ?" Il glisse dans un battement de cils vers Ethan, glisse son épaule contre la sienne pour pouvoir planter son regard dans le sien. "Serait-on en train de se geler le cul pour rien ?" C'est peut-être son jour de repos au croque-mitaine aussi, peut-être même qu'il se tape un milkshake chez Benny's. Kane laisse échapper un petit rire, un brin de moquerie dedans, avant qu'il ne redresse un peu son visage pour pouvoir reprendre ses observations aussi, mais incapable de se redresser convenablement maintenant qu'il s'est un peu avachit sur Ethan. Il devrait le noter sur le niveau de confort qu'il offre, pour voir ce qu'il pourrait arranger, ou pas.
Un mouvement du coin de l'oeil fait un peu redresser Kane quand même, ça pourrait autant être un animal qu'une feuille, peu importe mais ça reste à élucider pour le coup. "Tu crois qu'on nous a piégé ?" Il demande finalement, peut-être qu'il y a pas de croque-mitaine, pas d'ombre rien, juste deux cons en train de fumer un joint à attendre un signe du destin ou une connerie de ce genre. Y a trop de monde à Hawkins qui veulent leur peau maintenant, il faut faire quelque chose, et Kane s'étire paresseusement, la flemme intensive de se lever. "Si ça se trouve c'est un autre chat que tu pourrais adopter pour compléter ta collection." Kane marmonne entre ses lèvres, son crayon qui attend toujours sagement de savoir ce qu'il doit marquer dans l'observation de minuit.

Ethan n'a jamais vraiment fréquenté cet endroit que pour un bécotage rapide avec le fils du voisin, ainsi qu'avec l'une des cheerleaders du lycée. Deux relations qui n'ont duré que le temps de quelques semaines, aussi éphémères et passagères que les saisons qui passent. Frileux quand il s'agit de s'engager tête baissée avec un inconnu - ou non - il préfère tester les eaux avant de juger si oui ou non ça vaut le coup de s'immerger en entier. Et la réponse est presque toujours non. Il est très bien sur la terre ferme. Trois bécotages rapides derrière un buisson ne changent rien à la situation, si bien que son père le considère encore et toujours comme un moine à l'âge ingrat de trente ans. Mais le temps n'est pas à la romance, mais bien aux complots ! Ce qui les amène, lui et son acolyte de toujours, en cet endroit précis. Non pas pour fricoter, mais bel et bien pour enquêter. Les mains qui agrippent les accoudoirs avec violence alors que le van traîne la patte, Ethan se demande bien qui a inventé ces machines du démon. Le sujet demande à être étudié, tiens. Lucifer dans son éternel ennui, ou bien Dieu dans une lubie créative ? Qu'importe. Le blond les déteste, mais doit bien se rendre à l'évidence, son vélo ne supporte pas le poids de deux personnes, et il n'y a aucune place pour tout leur matériel. Alors il subit, ne pipant mot, conscient du sacrifice de son ami pour rouler à un rythme digne d'une tortue. D'une tortue malade et aveugle, qui plus est. Mais aux yeux d'Ethan ? Cette engin diabolique roule toujours trop vite.

A deux doigts de se demander si les maudites pierres vont s'effondrer d'une minute à l'autre - question qui le taraude depuis l'enfance - il accepte le joint avec plaisir, observant les alentours avec intérêt. Ce qui est un exploit en soit, car on n'y voit absolument rien sur plusieurs mètres à la ronde. Si loin de la ville, l'endroit est plongé dans le noir le plus complet, et Ethan est en train de se niquer la vue à essayer d'apercevoir quoique ce soit. Tout plutôt qu'avoir à ouvrir son sac afin de s'emparer de la lampe torche qui s'y trouve. Le joint fait déjà effet : Ethan se sent planer. Une licorne pourrait s'extirper des bois qu'il trouverait ça normal. A vrai dire, ce serait même le scoop de la soirée, bien mieux que ce pourquoi ils sont là, à se cramer les neurones. Et les explications de Kane ne sont que trop sensées pour l'esprit embué du blond, qui acquiesce de plus belle. Tu crois qu'il est jaloux ? Un grinch qui veut priver les humains de ce qu'il n'a jamais connu ? Il en serait presque triste, Ethan, pour ce croque-mitaine. Ca ne doit pas être simple d'être privé d'amour et de voir tout le monde se faire les yeux doux sans arrêt. Peut-être qu'Ethan serait devenu comme lui, sans trois bécotages par-ci par-là. Mec, c'est hyper triste en fait. Et les phrases dénotent dans la phrase, Ethan ne pouvant s'empêcher de glousser comme un idiot.

La fumette dans le nez, dans le sang, le cerveau - absolument partout - Ethan peine à déchiffrer les écrits de Kane, surtout en essayant de les lire à l'envers. Alors il abandonne, son dos venant s'appuyer sur la pierre froid et inconfortable. Un déjà-vu le prend soudain. Quasiment la même scène, quelques jours auparavant. Sauf que l'endroit n'avait rien de romantique, et que son interlocuteur n'encourageait en rien ses lubies paranoïaques. J'en sais rien. Je dirais 6. Juste parce qu'il aime bien le chiffre. T'es sexy comme secrétaire. Même si tu sers pas à grand chose, je comprends pas la moitié de tes post-its. Il les garde tous précieusement dans un carton, dans son bureau. Ca le fait marrer de voir, en lettres rouges et surligné trois fois "aucune idée ce que c'est que ce rdv ??? annule-le lmao". Oui, Kane est un piètre secrétaire. Ethan adore ça. Il est toujours trop défoncé pour décrypter ce qui est écrit de toute manière. Il rentre dans le jeu, la weed ayant atteint son système nerveux, balayant tout raisonnement et inhibition. Il cligne des yeux de plus belle, posant sa tête sur ses mains, dans une reconstitution grotesque d'une demoiselle éprise du beau chevalier. Mais certainement monsieur McCormick. Je peux en effet confirmer qu'on se gèle le cul pour rien. Et qu'on y voit absolument que dalle. qu'il ponctue d'un soupir digne d'une princesse esseulée et désemparée. Y'a rien à voir par ici. Encore une intox. Ethan y est habitué avec le temps. Avec son émission, c'est pas les habitants qui manquent à se foutre de sa gueule et à l'envoyer sur des plans foireux. Ou alors le croque-mitaine pique un roupillon. C'est fort possible, vu l'heure. Peut-être même qu'il est en train de les juger, extirpé de son sommeil par deux malotrus. C'est vrai qu'ils font la paire, avachis ainsi l'un sur l'autre, à glousser comme des abrutis. Et ça le fait rire de plus belle d'imaginer un croque-mitaine grincheux. Sa théorie du grinch serait-elle en train de se confirmer ?

Un mouvement furtif dans l'air. Monsieur le croque-mitaine est donc sorti de sa tanière. D'ici deux minutes, ils vont se recevoir une pantoufle en pleine tronche. Ce serait pas la première fois. Ni même la dernière. Il se relève avec difficulté, sans pour autant se départir de son joint, passant son autre main dans les cheveux, histoire de dégager ses yeux. Pas que ça serve à quelque chose. On n'y voit absolument rien, après tout. Je pourrai l'appeler Grinch celui-là du coup. Petit souvenir du soir où s'est caillé les fesses.  Il n'y a jamais assez de chats dans son appartement. Son père n'est pas d'accord. La voisine non plus. Ethan en profite donc pour en collectionner le plus possible. Qui sait, il pourra peut-être mener une armée lorsque les aliens envahiront la planète. Mais j'te jure mec, y'a un truc par ici. Une énergie. Je l'ai vu dans un rêve, c'était chelou. Et voilà qu'il déblatère tout son bordel d'un seul souffle, sans même réfléchir. Ses rêves, ses hallucinations, qu'importe: il est certain d'avoir entendu un grognement derrière un des arbres là-bas. Non pas qu'il va aller vérifier, avec Kane avachi sur lui. Et le cerveau ramolli par la weed. S'ils se font bouffer, ce sera pas du tout de façon héroïque. Il louche sur le carnet de Kane. T'as qu'à écrire que les croques-mitaines sont étonnamment dissipés quand il s'agit d'aller faire une sieste. Peut-être qu'il a un travail et qu'il veut pas se coucher tard pour être en forme demain ? Il fait des journées longues, après tout. Les adolescents ça traîne à toute heure par ici. Faut qu'il soit en forme. Ethan divague, part loin - trop loin. Impossible pour lui d'atterrir, aucune pensée cohérente n'anime son cortex cérébral. Tout est parti en fumée en même temps que le joint. On doit le déranger. Peut-être même qu'il est là, à deux doigts de nous faire la peau. J'espère que tu cours vite. Ce n'est certainement pas son cas.  

Lorsqu'Ethan affirme d'un signe de tête ses paroles, Kane sent un sourire venir étirer lentement ses lèvres, de satisfaction à l'idée d'avoir un début de piste sans doute, écoutant les questions de son acolyte de toujours pour se demander s'il n'a pas tord. Ca fait sens, quelque part, le pauvre Grinch, et il sent son coeur se serrer un petit peu à l'idée, mais il a d'autres théories qui pop dans sa tête comme des petites bulles, bercées par l'herbe qu'il est en train de fumer et partager avec le blond à ses côtés. "Peut-être qu'il est triste ? Peut-être qu'il ne sort du coup que lorsqu'il y a des personnes en train de s'embrasser, sinon il en a rien à faire ?" Ca fait plutôt sens dans sa tête d'un coup, à dire vrai, et le regard vert de Kane s'accroche partout où il peut, à la recherche d'un éclair du croque-mitaine, maintenant qu'il a compris, et il entend Ethan lui dire que c'est triste, mais il l'entend rire en même temps, donnant à sa phrase un air presque trop vague. Et Kane est à deux doigts de l'engueuler, parce qu'il ne sait pas trop s'il se moque du Grinch aussi ou s'il est vraiment triste, alors il tourne son regard sur lui, les sourcils un peu froncés. Et il lui suffit juste de tourner la tête, juste du mouvement, juste de poser ses yeux sur Ethan pour oublier exactement pourquoi il voulait l'engueuler ? Ca semble ridicule, quand il le voit là, à rire avec son joint en main, et Kane sent un sourire venir étirer doucement ses lèvres, jusqu'à finalement creuser les fossettes dans ses joues avant d'être pris du même rire contagieux. "On devrait..." Il commence, un peu pris dans le rire pour réfléchir correctement avant de se poser un peu, pour se calmer, main sur le coeur en essayant de rattraper ses pensées. "On devrait dire à la radio, qu'ils aillent tous faire ça ailleurs, pour le laisser tranquille." Kane étire doucement dans un sourire, comme s'il avait enfin la réponse, le regard brillant qui observe Ethan, comme s'il allait trouver la réponse quelque part sur son visage.

Et il tente de se reconcentrer, sur ce qu'il griffonne à l'arrière de son carnet de croquis, page spéciale dédiée à la soirée en cours, à défaut de pouvoir dessiner quelque chose de concret, il l'utilise pour prendre des notes. Et le McCormick se glisse dans une posture qui se veut professionnelle, il demande où est-ce qu'ils se placent, si ça se trouve ils sont en train de découvrir quelque chose d'important, ou au contraire ils se sont fait rouler dans la farine, au choix. "6 ça me semble plutôt solide quand même." Il déclare du ton professionnel de la personne qui s'y connaît, alors qu'il n'a aucune idée de ce qu'il fait concrètement, il note un 6/10, les quelques idées sur le Grinch, chantonnant distraitement quelques paroles, avant d'entendre dire qu'il est une piètre secrétaire apparemment. "Pardon ??" Il s'offusque en battant des cils, le regard cherchant à nouveau celui d'Ethan, mais ce n'est pas trop compliqué quand son épaule est contre la sienne. "Ce sont des post-its d'amour," il commence doucement en se mordant la lèvre pour ne pas rire, parce qu'il doit bien avouer qu'il oublie la moitié de ce qu'il écrit sur ces post-its et bien le trois quart du message qu'on lui donne à passer, de base, tout ce qu'il sait c'est que ça ne le dérange pas de rester appuyer contre Ethan comme ça, à savoir qu'il lui donnera encore un million de post-its sur l'effet de son sourire sur lui et la couleur de ses yeux. Eyes blue like the Atlantic and I'm doing down like the Titanic. Ca sera le prochain post-it, voilà. Mais de toute manière Ethan le ramène un peu sur terre en bougeant contre lui, lorsqu'il relève ses mains en posant son visage contre pour se donner des airs de demoiselle en détresse, pendant que le regard de Kane s'illumine encore un peu, juste un peu. Il vient tirer sur le joint ensuite, retenant le rire entre ses lèvres en l'entendant et se penche un peu sur son visage ensuite pour capter son regard. "Peut-être... qu'on devrait vérifier les infos qu'on reçoit, parfois. Peut-être." Il étire du bout des lèvres, parce que le problème c'est qu'ils foncent tous les deux têtes baissés, complètement trop défoncés pour penser à quoi que ce soit, de toute manière. Et les doigts libres de Kane se glissent contre la mâchoire d'Ethan, la demoiselle en détresse, il a un flashback coincé dans sa tête du blond à répéter Juliette pendant qu'il devait parfaire son rôle de Romeo. Et il a un rire qui s'échappe un peu, alors qu'il redresse son visage vers le sien, passant son pouce contre son menton avant de se pencher pour venir expirer la fumée du joint entre ses lèvres. Il a déjà la tête qui tourne plus que de raison quand il se redresse.

Le croque-mitaine a fait une apparition éclair, apparemment, assez pour que le joint reparte à Ethan et que Kane récupère son crayon pour noter une chose ou deux, réfléchissant en fronçant un peu ses sourcils et en passant sa main dans ses mèches brunes, une tentative pour les faire tenir un peu en arrière et dégager son visage. Sans trop de succès. "Je pense que le studio va exploser si un autre animal y entre, mais je pourrais le prendre chez moi." Kane commence, pensant à la maison des McCormick même si c'est presque hypocrite au vu du temps qu'il passe chez Ethan et qui clairement être plus considéré comme son chez lui. "T'es pas le premier à me le dire," il remarque avec une certaine surprise, quand il est question de cette énergie étrange ici, il en est presque jaloux de ne rien sentir lui, de ne pas avoir ce quelque chose, mais lorsqu'il se rappelle des cauchemars qui réveillent toujours Ethan au milieu de la nuit, et qu'il lui faut toujours quelques temps à Kane pour le ramener à lui à nouveau, une main posée sur sa joue, son front contre le sien, et le reste de la nuit blanche qui les attend, il se dit que ça ne vaut peut-être pas autant le coup. S'il pouvait, il supprimerait même les cauchemars d'Ethan. Pour toute réponse, Kane ne se love que davantage contre Ethan, bien décidé à se laisser mourir là s'il fallait, surtout très décidé à ne pas courir même une microseconde. Dans toute leur gloire, les deux là se feraient bouffer direct dans un film d'horreur. "Mais justement, il ne devrait pas être aux aguets 24/24 ?" Kane demande finalement, dans un murmure presque paresseux alors qu'il griffonne pourtant ce que raconte Ethan, dans des annotations presque trop vagues pour qu'il les comprenne complètement demain. "Je ne me lèverais même pas vite, même s'il y avait... même s'il y avait un croque mitaine qui agiterais des sachets de weed derrière les arbres là-bas." Réflexion de deux secondes et demi alors qu'il bouge un peu sa tête qui se retrouve maintenant sur l'épaule d'Ethan sans qu'il comprenne vraiment comment il a atterrit comme ça, jambes mêlées à celles d'Ethan, si l'un deux tente de se lever pour s'enfuir, ils risquent juste de retomber comme dans les dessins animés, tout emmêlés. "Ou peut-être que ça serait la seule chose qui nous motiverait à arrêter de se geler le cul ici." Kane reprend en croisant son regard et sent un rire s'échapper un peu de ses lèvres, la weed tapant sur tout son système nerveux, alors qu'il bat paresseusement des cils en haussant ensuite un peu des épaules. "Ou si ça se trouve il est comme ma mère et ton père, et il est déjà en train de nous trouver un peu pathétiques." Kane rajoute en sentant un nouveau rire monter en lui, sujet sérieux qui paraît plus que ridicule sous l'effet de l'herbe, alors qu'il repose son front contre l'épaule d'Ethan, se cachant un peu du rire qui le prend trop fort. Incapable de réfléchir convenablement.