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Opal Fairchild
Opal Fairchild
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Ton gagne pain : ((high school girl & cheerleader )) senior year for free
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What can I say ? I’m charming and irresponsible… *irrestible (two) Empty # What can I say ? I’m charming and irresponsible… *irrestible (two) - Sam 30 Juil - 0:08

What can I say ? I’m charming and irresponsible… *irrestible just tea for @Two and two for tea


L’entrainement se termine. Opal profite d’une douche bien méritée. Elle bavarde joyeusement avec ses copines dans le vestiaire. De son casier, elle sort un sac à dos supplémentaire, le genre gros modèle et un peu usé par les années. Les filles l’interrogent du regard. « Des courses à faire. Désolée, je ne vous attends pas. Bye bye, à demain ! » leur annonce-t-elle avec un sourire. D’un pas rapide, elle passe dans le couloir, croise quelques membres de l’équipe de basket qui sortent de leur vestiaire. Ils l’interpellent, plaisantent avec elle et elle leur répond avec un large sourire. Mais elle ne s’attarde pas, elle est pressée, elle ne veut pas rater le bus. Jordan aussi rentre en bus. Il lui propose de partir ensemble. Opal accepte. Elle n’a aucune raison de refuser. Les deux lycéens sortent de l’établissement, aperçoivent le véhicule jaune et tapent un sprint pour s’engouffrer à l’intérieur. Ils rient, essoufflés. Durant le trajet, ils discutent du prochain match qui sera le dernier de la saison, du bal de promo et de la remise des diplômes à venir. La conversation n’est pas très animée, elle est plutôt banale. Opal a un peu l’esprit ailleurs. Jordan parait surpris qu’elle ne descende pas à son arrêt. Il pensait qu’il pourrait la raccompagner jusqu’à chez elle. « Ça aurait été sympa mais je ne rentre pas tout de suite chez moi. Je fais un détour par le centre-ville. Mais vas-y rentre chez toi.  » Jordan lui dit que ça tombe parce que lui aussi doit passer par le centre-ville. Ça sent le bobard à plein nez mais elle ne peut rien dire. Elle replace une mèche de cheveux nerveusement derrière son oreille. Jasper l’a déjà mis en garde, elle est trop gentille. Elle ne comprend pas comment on peut être trop gentille. Il avait soupiré en lui disant que tout le monde n’était pas aussi innocent qu’elle, que sa gentillesse pouvait être mal interprétée, qu’on pourrait croire qu’elle flirte eux. La vieille encore, elle avait dit au serveur qu’il avait de jolis yeux, il a cru qu’elle le draguait et il lui avait noté son numéro sur sa serviette. Mais il avait vraiment de jolis yeux ! Des yeux vairons, c’est rare en plus. Et qui donne son numéro après avoir reçu juste un petit compliment ?  Le voilà le problème. Elle est juste sympathique et on se fait des idées.

Arrivée à hauteur du centre-ville, elle se lève pour descendre. Jordan la suit. « Je dois faire des courses à l’épicerie. Rien de fun. Alors ne te forces pas à m’accompagner. » Mais il insiste. Et merde… Opal ne le regarde même plus, elle entre dans la boutique, rempli son sac avec des provisions diverses. De l’eau, de la nourriture, une lampe torche, des allumettes, un couteau-suisse, un thermos… Elle espère qu’elle n’oublie rien de la liste qu’elle s’était fait mentalement. Au pire, elle repassera demain. Two doit s’ennuyer tout seul. Ça lui fera sûrement plaisir de la revoir et elle aussi. Elle avait rencontré le garçon dans la forêt alors qu’elle se promenait. Au début elle avait cru qu’il s’agissait d’un promeneur comme elle. Mais ce n’était pas le cas. Le garçon semblait affamé et elle lui avait proposé son goûter. Elle l’avait surnommé « le garçon perdu » avant d’apprendre son prénom. Two. Surement un surnom. Parce que personne n’appelle son enfant par un numéro. Faut être complètement barré. Ça doit même pas passer à l’état civil, si ? Elle ne sait pas grand-chose à son sujet mais il a besoin d’aide. Il doit sûrement vivre dans les bois, parce que c’est le seul endroit où elle le croise. Opal ne peut pas le laisser livré à lui-même. Alors elle avait décidé de lui donner rendez-vous pour lui apporter de quoi survivre. Peut-être qu’avec le temps il se livrerait à elle. « Jordan merci de m’avoir accompagnée, mais je dois encore faire un détour alors vraiment tu peux rentrer chez toi. Je ne veux pas que tu te sentes obliger de me suivre. On se voit demain au lycée. » Le joueur de basket hoche la tête. Cool ! Allez maintenant bye !  Elle tourne les talons et fonce vers Mirkwood. Au bout de quelques pas, elle jette un coup d’œil par-dessus son épaule. Jordan la regarde. Merde ! Bon allez souris, fais lui un signe et qu’il se barre !  La cheerleader reprend sa route. Après un bon quart d’heure de marche elle pénètre enfin dans les bois et se dirige vers le lieu convenu avec Two. Une branche craque. Elle se retourne. « Jordan ! Mais qu’est-ce que tu fiches ici ? » Il l’a suivie. Il a compris, elle est timide alors elle n’a pas osé en dire plus, mais c’était clairement une invitation à la rejoindre, ce petit signe de la main. Heu… mais non trop pas ! Et là, elle comprend mieux ce qu’essayait de lui dire Jasper. « Les mecs vont se faire des idées. Ils vont croire qu’il y a moyen… » qu’il avait dit. Sérieusement ? « Écoute, je suis désolée, c’était vraiment pas mon intention. » Il l’écoute même pas. Il se rapproche, il lui prend le bras. « Qu’est-ce que tu fais ? » Bah ça se voit, il prend les devants. Vu qu’elle est timide. Il trop ça trop mignon. Ho putain, il est lourd ! « Lâche-moi, s’il te plait ! » Elle a un peu peur là. Parce qu’il n’a pas l’air de comprendre. Et elle ne sait pas jusqu’où il compte aller. « LÂCHE-MOI ! »



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Dernière édition par Opal Fairchild le Dim 31 Juil - 0:22, édité 1 fois
Two
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Ton gagne pain : voler et dérober aux plus ignorants. difficile d'obtenir un job légalement quand on a passé toute sa vie dans un laboratoire et qu'on est recherché par ce même labo.
Statut civil : célibataire à n'en pas douter. sujet auquel il ne s'est jamais intéressé et dont il ignore encore tout le concept.
Adresse : pour l'instant, dans une ferme abandonnée sur mirkwood
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What can I say ? I’m charming and irresponsible… *irrestible (two) Empty # What can I say ? I’m charming and irresponsible… *irrestible (two) - Sam 30 Juil - 21:36

Two observe la rue depuis la fenêtre du salon. Il n'y a pas âme qui vive à cette heure-ci, si ce n'est pour la voisine qui promène son chien, tous les jours à la même heure. Two se cache derrière les rideaux lorsqu'elle arrive à hauteur de la ferme, priant pour que le chien ne remarque en rien sa présence. Celui-ci observe la scène, les oreilles à l'affût, mais n'aboie pas. En d'autres circonstances, - en l'occurrence, s'il n'était pas chassé à travers toute ville, tout l'état - Two aimerait bien avoir un chien. Ces animaux l'ont toujours fasciné, depuis qu'il les a vus dans un des livres du laboratoire. Le fait qu'il en existe de toutes sortes, tout gabarit, toute taille - cela l'intrigue d'autant plus. Parfois, quand il tente de se souvenir de sa vie d'avant (l'un des rares, si ce n'est le seul, en dehors de One, à s'en rappeler), il se demande ce que serait sa vie si on ne l'avait pas retiré à sa famille. Ont-ils un chien ? Se souviennent-ils de lui ? Cela fait si longtemps désormais ; ils ont dû tourner la page, enterrer leurs souvenirs de lui au même titre que ce faux cadavre qu'on leur a offert pour mieux faire avaler le mensonge. Ils doivent être heureux, très loin d'ici. Two s'en est convaincu. Et même s'il aimerait pouvoir les revoir, ce n'est que par curiosité. Sa seule famille, à présent, c'est Four. Et ses autres frères et soeurs, toujours piégés au sein du laboratoire. Il se dit qu'il aimerait bien se construire une nouvelle vie, qu'elle soit à Hawkins ou ailleurs. Probablement ailleurs. Leur vie ne connaîtra jamais le répit tant qu'ils seront pourchassés à travers tout le pays. Mais Two voudrait une nouvelle famille, ou bien des amis. Des gens extérieurs à tout cet enfer. Des gens pour le traiter comme une personne normale, un être humain à part entière. Et non pas un monstre de foire tout bon à faire léviter des objets en l'air pour le plaisir des autres.

Two semble avoir trouvé cette amie, en la personne de Opal. La seule à lui avoir donné de la nourriture sans broncher. Et à lui rendre visite régulièrement, le sac toujours rempli de vivres et d'autres objets de survie en tout genre. Et bien qu'il se méfie encore, Two ne peut s'empêcher de l'apprécier. De l'adorer même. La première personne à lui avoir montré gentillesse et affection depuis son évasion. Alors, forcément, il attend chacune de ses visites avec impatience. Two jette un coup d'oeil à sa montre (volée, bien entendu). On leur a appris à lire l'heure, au laboratoire. Juste assez pour connaître les horaires des tests. Plus que cinq minutes. Il jette un nouveau regard à travers la fenêtre : la voisine a disparu, emmenant son chien avec elle. Personne en vue. Two quitte la ferme qu'il squatte depuis plusieurs jours, prenant bien soin d'être le plus discret possible. Inutile de tout faire capoter maintenant. Il s'avance à travers la forêt, empruntant le même sentier qu'à l'accoutumée, celui menant vers leur point de rencontre habituel, quand un hurlement déchire les bois. LÂCHE-MOI ! C'est la voix de Opal, et elle a peur. Two se fige, pétrifié. Son sang ne fait qu'un tour. Un instant, il craint que ce soit des gardes du laboratoire, ayant pris conscience de leurs rencontres clandestines. Peut-être veulent-ils se servir d'elle pour parvenir à lui ; le faire sortir de sa cachette et le ramener parmi des murs blancs et sans vie. Et même s'il est terrifié, Two ne peut décemment pas laisser Opal traverser ça, quand elle n'est en rien responsable. Alors il se met à courir, le plus vite possible, avant de parvenir devant une scène horrifique. Un inconnu, empoignant Opal, et ne semblant guère se soucier de la voir se débattre de toutes ses forces. Au vu de son âge, il ne fait pas partie du laboratoire. Mais il reconnaît cette expression sur son visage, la même que certains scientifiques, peu enclins à écouter les plaintes et autres supplications de leurs sujets. Le visage de quelqu'un qui ne se soucie aucunement de ce que veulent les autres, ne se souciant que de son propre désir et plaisir. Two voit rouge, et sans même s'en rendre compte, il lève une main en l'air, envoyant valser l'inconnu à travers les airs, celui-ci venant heurter un tronc d'arbre. L'homme respire encore, même si Two s'en moque. Tout ce qui lui importe, c'est qu'Opal aille bien. Et cet homme lui a fait du mal. Two souhaite le faire souffrir pour ce qu'il a fait, et pour ce qu'il refera sans doute dans le futur. Ces gens-là n'arrêtent jamais : ils causent souffrance et chaos partout où ils passent. Et Two rejette certainement sa haine et sa colère du laboratoire sur un adolescent, il en a conscience. Mais cela lui importe peu, en cet instant précis. Tout comme le fait d'avoir usé de ses pouvoirs devant quelqu'un, alors qu'il s'est juré de garder ça secret. Pour ne pas alerter les autorités et le laboratoire. Et merde. Si avec ça, on ne lance pas une véritable chasse à l'homme. Une semaine à se cacher, et tout vient de tomber à l'eau.

Le bras toujours levé, Two prend conscience de la réalité des faits lorsqu'il s'aperçoit que son nez saigne. Il s'empresse d'essuyer le sang sur sa manche, avant de se tourner vers Opal, qui le regarde, incrédule. Et quelque peu apeurée. Two se fige à nouveau ; maintenant que l'adrénaline et la colère sont redescendues, la panique prend place. Tu... hum... tu vas bien ? La voix qui tremble, il n'ose pas bouger d'un millimètre. Malgré tout, il s'inquiète pour elle. Et au vu de la marque de doigts toujours présente sur son bras, l'assaillant mystérieux d'Opal ne semblait vraiment pas vouloir la laisser partir. Je... désolé. Il... tu avais peur et... Two espère que Opal ne prendra pas ses jambes à son cou, et qu'elle lui laissera le temps d'expliquer. Expliquer quoi au juste ? Comment expliquer ce qui vient de se passer ? Comment espérer sortir de toute cette histoire sans redevenir un rat de laboratoire ? Il n'en a aucune idée. Mais, surtout, il espère que Opal ne verra pas en lui un monstre, une abomination. Il tient à elle. Et la perdre lui serait douloureux.
Opal Fairchild
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Opal tremble. Tétanisée par la peur, elle est incapable de faire le moindre geste ou de prononcer le moindre mot. Elle n’arrive même plus à aligner ses pensées. C’est le blanc total dans sa tête. La proie paralysée face à son prédateur. Ignorer ce qui l’attend rend la situation d’autant plus terrifiante. Pourtant quelque chose d’effrayant – mais radicalement différent – se produit. Jordan décolle du sol et, poussé par une force mystérieuse et invisible, se retrouve à plusieurs mètres plus loin pour se cogner contre un arbre. Opal pousse un hoquet de surprise. Il respire encore puisqu’il gémit comme un cochon. Ouf ! Il est vivant. Two arrive à sa hauteur. Il a le bras tendu en direction de Jordan, le regard furieux, du sang perlant d’une narine. Une énergie émane de lui, quelque chose qu’elle n’a jamais vu chez lui, ni chez personne d’autre d’ailleurs. Il parait presque irréel. Elle a dû mal à croire ce qu’elle voit. Two exprime tant de colère et de rage, il semble en proie à des sensations extrêmement désagréables que pendant un bref instant elle se demande s’il s’agit du même garçon qu’elle côtoie depuis quelques jours. Puis il se tourne vers elle après avoir essuyer le sang avec sa manche et elle retrouve le « garçon perdu », la même douceur sur son visage, la même gentillesse dans ses yeux. Mais aussi la même frayeur que le jour de leur rencontre. Il s’enquiert de son état, s’excuse pour on ne sait qu’elle raison, manifeste de la panique.

Opal se jette dans ses bras. Elle a tellement eu peur qu’elle se fiche totalement de savoir ce qui a pu se passer. Elle veut juste que les battements de son cœur reviennent à la normal, que le bourdonnement à ses oreilles cesse, que sa respiration s’apaise. Et elle sent que Two en a besoin aussi, que la douleur qu’il a laissé transparaître cherche à être apaisée. Il a peur lui aussi. Alors elle le sert fort. « Ça va aller. » murmure-t-elle autant pour lui que pour elle. Quand leur rythme cardiaque retrouve une cadence acceptable – quoiqu’encore un peu tonique – elle relâche son étreinte. « Désolée… Je ne voulais pas te prendre par surprise. » D’habitude elle demande avant d’étreindre les gens. Puis elle se rappelle que l’autre est à terre pas très loin. « Ne restons pas là. » Elle lui tend la main pour qu’il la prenne s’il en a envie et elle marche vers le lieu de rendez-vous initial. Un endroit suffisamment éloigné des sentiers balisés pour éviter d’être vus et potentiellement dérangés. Two semblait inquiet, sur le qui-vive et jamais complètement détendu alors elle avait trouvé cet endroit. Cela ne faisait que huit mois qu’elle vivait à Hawkins mais elle commençait à bien connaître les bois. Elle y passait la plupart de son temps, en famille ou seule. Cette fois elle s’enfonce encore plus loin dans la forêt pour être certaine qu’on ne les trouve pas facilement. Qui voudraient les trouver, elle n’en sait rien mais elle sent une inquiétude qui lui noue l’estomac, comme si on la traquait. Elle ou Two. Une fois satisfaite de leur localisation, elle pousse un soupire d’aise en laissant tomber ses deux sacs à dos qu’elle avait fixé sur ses épaules l’un au-dessus de l’autre et s’assoit. Elle ouvre le sac à provisions, sort une bouteille d’eau qu’elle tend à Two et prend un paquet de gâteaux parce que toutes ses émotions lui ont donné faim. Elle invite son ami à prendre place à côté d’elle et mâche en silence. « C’est toi qui a fait ça ? » Ça désigne Jordan qui vole à travers les arbres. Mais ce n’est pas très clair, ni à voix haute, ni dans sa tête. Alors elle précise « J’veux dire le… niiiiii » et elle mime avec son index la trajectoire de Jordan dans les airs. « Merci… de m’avoir sauvée. Tu vas bien ? Tu as saigné du nez tout à l’heure. Tu es blessé ? » Oui c’est clairement pas clair dans sa tête. Elle mélange tout. « Si tu n’avais pas été là… »



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Two
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La peur est un sentiment bien trop familier pour Two. Elle l'accompagne depuis son enfance, invisible, mais toujours présente. Que ce soit pour des tests, ou pour fuir. Elle est revenue en force lors de son évasion, et n'a cessé de le hanter dès lors. Des jours entiers où l'anxiété et l'appréhension ne le quittent jamais, le laissant toujours sur le qui-vive, à l'affût du moindre bruit, du moindre changement. Il ne connaît aucun répit depuis l'enfance. Trois années de paix, c'est bien là tout ce qu'on lui a accordé. Et depuis, c'est une frénésie constante. Un cercle sans fin, bien décidé à ne pas le laisser s'en sortir indemne. La peur lui colle à la peau, et en cet instant précis, alors que son coeur bat la chamade, il a bien l'impression qu'elle le tire un peu plus vers les ténèbres. Cela lui rappelle dix jours plus tôt, alors que Four et lui s'avançaient à travers les couloirs, des scientifiques à leurs trousses, alors qu'un monstre se déchaînait, tuant et dévorant absolument tout sur son passage. C'est cette même frayeur qui l'envahit, celle qui intensifie son instinct de survie et lui intime de foutre le camp le plus vite possible. Et bien qu'il s'enquiert du bien-être de son amie, Two ne peut s'empêcher d'être mal à l'aise, regardant constamment autour de lui pour s'assurer que personne d'autre n'est dans les parages. De là où il se trouve, il peut apercevoir une des tours du laboratoire et son souffle manque de se couper. Ils sont bien trop proches !

Une furie brune se jette soudainement sur lui, et Two craint un instant qu'Opal ne l'attaque. Mais c'est tout l'inverse qui se produit. On l'enlace. C'est une nouveauté pour lui. En dehors de Four et de quelques autres enfants, personne ne l'a jamais pris dans ses bras. Et Two se sent partir, le soulagement faisant place à la peur - bien que celle-ci ne s'éclipse jamais vraiment, se contentant de rester en retrait pour le moment. Bien qu'encore sous le choc, Two se relaxe, laissant ses bras se resserrer autour d'Opal. Au fond de lui, il a toujours cherché ce réconfort, ce contact humain. Et cela lui fait un bien fou. Les murmures de confort de la jeune femme parviennent à calmer ses nerfs, et il se sent expirer, toute pression redescendant. Non... non... c'était... Je crois que j'en avais besoin, merci. Tous deux avaient besoin de ce réconfort, liés par leurs traumatismes. Two jette un regard vers son agresseur, sa colère ressurgissant quelque peu à sa vue, non satisfait de constater qu'il respire encore. Mais Two chasse cette idée de la tête. Tuer des gardes pour sa propre survie est une chose ; tuer un gamin en est un être - aussi horrible soit-il. Puis, Opal lui tend la main, et Two n'hésite pas une seule seconde, entrelaçant leurs doigts et se laissant entraîner ailleurs. A mesure qu'ils s'éloignent du laboratoire et du sentier, Two sent son coeur ralentir et sa respiration se stabiliser. Ils sont à l'abri des regards indiscrets. Personne ne peut les voir d'ici. Ils sont en sécurité.

C'est le bruit de sacs qui s'écrasent au sol qui le ramène à la réalité. Dans la panique, Two n'a pas remarqué les deux gros sacs à dos que Opal portaient, et un brin de culpabilité le gagne - il aurait dû lui proposer son aide, au lieu de la laisser transporter tout ce poids seule. Sa curiosité le pousse à se demander ce qu'elle peut bien transporter qui requiert deux sacs aussi lourds. Il est à deux doigts de pleurer lorsqu'elle lui tend une bouteille d'eau. Des provisions, pour lui, voilà donc la réponse. Si Opal s'est toujours montré généreuse envers lui, une telle sympathie le laisse toujours bouche-bée. Et éternellement reconnaissant. La gorge nouée, il ne dit rien, se contentant de lui sourire avant de prendre place à ses côtés.

Il prend une grande gorgée d'eau, manquant de s'étouffer face à la question d'Opal. Au fond, il aurait dû s'en douter : ce qu'il a fait n'est pas passé inaperçu, et il est évident qu'elle allait vouloir des réponses. Il déglutit avec difficulté, ses mains tremblantes manquant de faire tomber la bouteille d'eau au sol. Il ne peut en aucun cas mentir, mais avouer la vérité ne l'a jamais autant terrorisé. Je... Sa voix semble lui faire défaut, alors que son rythme cardiaque s'accélère de nouveau. Il voit bien que Opal ne le juge en rien, et ne prend pas ses jambes à son cou. Mais il a passé tellement de temps à cacher qui il est, que c'est devenu une seconde nature chez lui. La description d'Opal pour expliquer la situation lui retire un rire léger. Cela semble bien plus ridicule et bien moins traumatique de son point de vue. Mais c'est sans doute-là sa façon à elle de détendre l'atmosphère. Oui, c'était moi. Voilà, il a craché le morceau. La vérité est enfin dévoilée. Oh, ce n'est rien mais... tu n'as pas peur de moi ? Il fronce des sourcils. C'est bien là quelque chose que Two ne peut comprendre. En général, ce genre de révélation provoque toujours de la panique, de l'appréhension. Il l'a aperçu trop de fois dans les yeux des scientifiques au laboratoire, et ce même si ces derniers connaissent les faits depuis des années. En quoi Opal est-elle différente ? Two est confus. Et, qui plus est, la voilà qui s'inquiète pour lui. Décidément, Opal est une fille bien étrange. Je vais bien, ne t'en fais pas. C'est un effet secondaire de... ça. Il ne peut en parler ouvertement, pas pour le moment, mais Two sait qu'elle comprendra. Il sait qu'elle est encore sous le choc, et ça l'insupporte de la voir ainsi. Opal est censée être insouciante, chaleureuse. Cela n'aurait jamais dû lui arriver. Et si elle peut le réconforter dans sa crise de panique, il peut bien en faire de même. L'enlaçant à nouveau dans ses bras, il tente de la rassurer, en lui tapotant le dos de manière plutôt maladroite. C'était qui, cet abruti ? Sa voix se veut neutre, mais la colère ressurgit quelque peu, se sentant indigné au nom d'Opal. Two se promet de ne jamais plus laisser cet homme mettre la main sur elle. Il sait seulement que s'il le croise à nouveau, il risque de ne pas le laisser respirer cette fois.
Opal Fairchild
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Dans les bras de Two, Opal se sent rassurée. Le garçon accepte son étreinte, enlace ses bras autour d’elle et lui assure que lui aussi avait besoin d’être apaisé par ce câlin improvisé. La jeune fille est rassurée. Il ne manquerait plus qu’elle lui ait fait violence sans le vouloir, en lui imposant un contact physique non désiré. Two avait déjà l’air de souffrir suffisamment comme ça. Lorsqu’il la remercie, elle sourit. C’est elle qui devrait le remercier plutôt. Ils s’éloignent tous les deux, mains dans la main et ce geste les rassure, leur donne du courage. Ce n’est pas grand-chose quand on y pense, des doigts entrelacés, mais cela veut dire « Tu n’es pas seul. Je suis là. Nous sommes ensemble. ». À deux on est toujours plus fort. Il ne faut pas que Two reste seul. Opal abordera le sujet plus tard mais elle s’inquiète vraiment pour lui. Elle remarque l’émotion qui le gagne quand elle lui tend la bouteille d’eau et il ne devrait pas être aussi ému par un geste des plus banal. Le sourire que Two lui offre avant de s’asseoir ressemble à celui d’un petit garçon, similaire à celui de son petit frère quand elle le soigne après une chute, les yeux encore humides, trop choqué pour pouvoir parler. Ils sont aussi l’un à côté de l’autre. Two hésite à répondre, il tremble, ses mains et sa voix, commence une phrase qui se meurt dans le silence de la forêt. Dans une tentative pour l’apaiser, Opal pose une main sur le genou de son ami. C’est finalement sa description de la scène à base de bruitage qui le détend, parvenant à le faire légèrement rire. L’aveu est rapide, expéditif. C’est lui. En même temps qui d’autre aurait pu faire cela ?

Le mystère autour du « garçon perdu » s’épaissit. Qui est-il vraiment ? D’où vient-il ? Pourquoi porte-t-il comme prénom un numéro ? Où vit-il ? Et aujourd’hui se pose une nouvelle question : d’où lui vient la capacité de déplacer un garçon de dix-huit ans par la seule force de sa pensée ? À cela s’ajoute toute une autre série de questions : est-ce un don inné ou acquis ? Peut-il le faire à volonté ? Quelle sont ses limites ? Two lui demande si elle a peur de lui. « Non. » Sa réponse vient calmement, sans la moindre hésitation. Elle ne comprend même pas qu’il se pose la question. Puis elle ouvre grand les yeux, comprend son besoin d’être rassuré, parce que la situation n’a rien de normal et elle devrait certainement être un peu plus étonnée que ça. « Non ! Two ! Je … Tu ne me fais pas peur, enfin, voyons, pas du tout ! » Elle ressert sa prise sur son genou, le secoue un peu. Pause. Inspiration. Regard droit dans les yeux. « J’ai confiance en toi. » Il a saigné du nez, il lui assure que ce n’est rien, juste un effet secondaire de la télékinésie mais Opal n’est pas complètement satisfaite. Est-ce qu’il saigne du nez à chaque fois ? Elle fixe le sol, songeuse. Alors… c’est possible. La télékinésie. Ses parents lui avaient bien parlé de personnes capables de plier une petite cuillère par la force de la pensée mais là on est sur un tout autre niveau. Mais surtout, déplacer des objets par la force de la pensée et tous les autres capacités psychiques, ça restait purement de la théorie. Opal se demande ce qu’ils fabriquent dans le laboratoire, au point que ses parents ne peuvent plus en parler ouvertement avec elle comme avant. C’est quand même étrange… Ses parents spécialement recrutés par le gouvernement pour leur maîtrise des sciences marginales et un garçon justement capable des prodiges qu’ils étudient. Dans la même ville. Non ça ne peut pas être une coïncidence.

Deux bras viennent l’enlacer et elle se laisser absorber par le mouvement malhabile des mains dans son dos. Elle enfouit sa tête dans le creux de son épaule, parce que ça fait du bien et parce qu’elle veut cacher le sourire amusé qui nait irrépressiblement sur ses lèvres. Two n’a pas l’habitude des câlins, ça se sent, mais il veut bien faire et c’est adorable. La conversation dérive sur Jordan. Opal grogne une réponse, la tête toujours contre Two. « Un abruti. » Déjà. Pour commencer. Elle relève la tête. « Un gars du lycée. Je le connais même pas plus que ça. Il est dans l’équipe de basket alors on se voit après les cours mais c’est tout. Avec le reste des joueurs et des filles. On a fait un bout de trajet ensemble. J’aurais jamais dû accepter. Je ne sais pas ce que j’ai dit ou fait… J’ai merdé. » Elle se repasse le film, cherche à savoir à quel moment la situation a dérapé, à quel moment elle aurait pu l’arrêter. Par sa faute, Two a exposé son secret et il est peut-être en danger. « Désolée… Désolée à cause de moi, tu as dû faire ce… Utiliser la télékinésie et… Jordan t’a peut-être vu, je ne sais pas s’il a eu le temps de te voir… » Sa voix s’emballe, son ton déraille, elle se prend la tête dans les mains. Est-ce qu’il va se rappeler de ce qui s’est passé ? Est-ce qu’il va le raconter à quelqu’un ? Mais qu’est-ce qu’il a vu, en fait ? Opal reprend un autre sachet de gâteau qui se vide rapidement. Il en reste un qu’elle tend à Two. « Pff, c’était censé être pour toi et au final j’ai déjà entamé la moitié de la boîte. »
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What can I say ? I’m charming and irresponsible… *irrestible (two) Empty # What can I say ? I’m charming and irresponsible… *irrestible (two) - Dim 18 Sep - 21:42

La frayeur lui tord toujours les entrailles, et ce même si Opal lui affirme ne pas avoir peur de lui. Alors oui, il est agréablement surpris. Mais il ne peut s'empêcher de se dire que c'est le moment où elle finit par réaliser qu'il n'est rien d'autre qu'un monstre, et que, tôt ou tard, elle prendra ses distances avant de ne plus jamais revenir. Et la crainte d'être découvert par le laboratoire ne cesse de croitre. Il a confiance en Opal. Mais les sbires de Brenner sont partout, à tout instant. Two ne s'en remettrait jamais si quelque chose arrivait à Opal par sa faute. Mais le garçon s'en veut pour une toute autre raison : avec une révélation de la sorte, il a complètement chamboulé le monde d'Opal et la perception qu'elle se fait de celui-ci. Si Two n'a jamais connu que le surnaturel, il a pris conscience qu'en dehors du laboratoire, cela relève de l'imaginaire, de la fiction - il a lu bien trop de livres à ce sujet pour le savoir. Les gens lambdas ont tendance à avoir deux réactions face au paranormal : tout nier en bloc, ou bien prendre peur au point de vouloir se débarrasser du problème à coup de fourches. Comment peux-tu avoir confiance en moi ? Tu ne me connais même pas... Sa voix s'élève d'un octave, à la fois paniqué et quelque peu contrarié qu'elle soit ainsi prête à lui faire confiance de la sorte. C'est sans doute la paranoïa de Two qui ressort, lui qui a bien du mal à ne considérer les autres qu'avec suspicion. Je... la gorge est nouée, et les mots peinent à franchir ses lèvres. Je suis un monstre. Si Two aime ses pouvoirs, il les hait tout autant. Une ambivalence avec laquelle il a du mal à jongler. On ne lui a jamais appris à faire le bien avec ces derniers - seulement à combler les attentes de scientifiques à la morale plus que douteuse. Il n'y a qu'à voir avec ce type, là, qu'il a encastré dans un arbre. Pour défendre Opal, certes. Mais Two doute fortement qu'il l'aurait laissé en vie si elle n'avait pas été là. Le laboratoire ne leur a pas enseigné l'amour propre, ou quelconque code de conduite.

C'est d'ailleurs sur le type en question que la conversation découle. Jordan. Si Two ignore tout de ce qui est acceptable ou non en terme de "prénoms", il se dit que celui-ci n'a rien de très original, et qu'il est même plus que détestable. Sans doute une forme de projection, incapable de séparer le visage et l'identité de l'agresseur avec un prénom plus que banal. Si ça ne tenait qu'à lui, le mec a plus une tête à s'appeler "trouduc" que Jordan. Mais c'est son avis personnel. Et c'est avec apte attention qu'il écoute les explications de la demoiselle, portant une oreille plus qu'attentive sur un sujet en question. Le lycée. Endroit tout aussi mystérieux que fascinant pour Two qui ne l'a aperçu que de trop loin, n'osant pas vraiment approcher. Il se dit qu'il aurait bien aimé connaître cet aspect là de la vie adolescente, à défaut de quoi on lui a appris à jouer avec la psyché humaine et à tuer des gens. Même les mathématiques semblent être un sujet intéressant à ses yeux. Je ne m'y connais pas vraiment en relations sociales ou humaines... Et c'est là un doux euphémisme : il n'y connaît absolument rien. Si ce n'est pour les formules de politesse. Et même là, c'est un sujet délicat. Mais rien ne justifie qu'on profite ainsi de ta gentillesse. Au laboratoire, les plus réservés et gentils étaient bien trop exploités. Il suppose que c'est la même chose, ici. Et parfois, Two a bien l'impression d'être dans le même cas : de profiter d'Opal et de sa générosité, sans jamais rien donner en retour. Et cela le rend triste, qu'il n'ait rien à offrir. Tu n'as rien à te reprocher. Je... Il est vrai que sans Jordan, Two n'aurait jamais révélé son don à Opal. Ni à qui que ce soit. Secret jalousement gardé, elle est bien la seule dont il n'a pas lavé le cerveau afin qu'elle oublie tout. J'avoue que sans ça, je ne t'aurai jamais rien dit à ce propos. Et j'aurais préféré que les choses se passent différemment, pas autant... exposées. Il déglutie avec difficulté. Les mains moites, il resserre son emprise sur la bouteille d'eau, qui se froisse dans un bruit assourdissant. Qu'Opal l'ait vu est une chose. Mais que Jordan se soit aperçu de quelque chose avant de venir s'écraser contre un tronc d'arbre le fait paniquer plus que tout au monde. Avec un peu de chance, le choc et la collision lui ont causé une amnésie partielle, juste de quoi relayer l'incident comme "étrange" et non comme "définitivement pas normal".

Les pensées erratiques du jeune psychique s'étouffent dans un fracas sans nom, alors que Opal lui présente une boîte de biscuit à moitié entamée. Il ne peut s'empêcher de sourire devant la moue gênée de son amie (car oui, il la considère comme telle, bien que cela ne fasse que quelques jours qu'ils se connaissent), s'emparant du dernier paquet qu'elle lui tend. Tu les a payés - et là encore, qu'est ce qu'un concept étrange, l'argent - tu es tout en droit de les manger. En réalité, Two se sent même coupable de lui prendre toute sa nourriture. C'est d'ailleurs la raison pour laquelle il fixe le sachet sans l'ouvrir, quelque peu gêné à l'idée d'en profiter ainsi, et ce même si les gâteaux sont au chocolat - son pêché mignon. Il débat intérieurement pendant plusieurs secondes, avant de finalement ouvrir le sachet et de croquer dans l'un des gâteaux. Il n'a pas mangé depuis la veille au soir, et son estomac le lui fait bien savoir. Une simple bouchée qu'il déguste du mieux qu'il peut. Pendant tout ce temps, toutefois, il est bien conscient du regard curieux de sa camarade, bien qu'elle tente de le dissimuler du mieux qu'elle le peut, de manière à ne pas paraître insensible ou trop indiscrète. Two soupire. Si tu as d'autres questions, tu peux les poser. Elle doit en avoir des tonnes. Et maintenant que son plus grand secret est révélé, inutile de tourner autour du pot plus longtemps. Il referme le sachet avec un peu plus de vigueur que nécessaire, avant de le balancer au fond de son sac. Il s'affale quelque peu sur le tronc d'arbre derrière lui, refusant de croiser le regard de Opal, alors que ses mains viennent jouer avec l'une des bretelles de son sac - un clair signe de stress.
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