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What the fuck is that... Empty # What the fuck is that... - Jeu 28 Juil - 17:45

War is peace.
Freedom is slavery.
Ignorance is strength.@Freya Williams

Retenir. Se retenir vraiment.
Mais c’est plus fort que lui, tout y passe: le soupir exaspéré, les yeux au ciel et surtout, le livre balancé sur la table basse et qui glisse malheureusement de l’autre côté pour atterrir par terre. « Eh merde. » Qu’il ronchonne en se redressant sur son fauteuil pour essayer de localiser ce fichu bouquin. Bon, ça va, c’est pas trop grave mais bon, faut pas trainer non plus. Si un de ces collègues se pointe et marche dessus, c’est terminé pour Frank. Il n’a pas envie de payer ne serait-ce un cent pour cette merde à papier là. Sérieusement… Faudrait quand même qu’il arrête de suivre les recommandation de Freya, à chaque fois ça marche jamais. Enfin, il exagère un peu mais quand même: ça fait pas toujours mouche. Au moins, elle a suivi ses goûts: pas un livre avec une fin nian nian, ni un livre où y a une histoire d’amour. Mais bon ce livre-là. Il était parfait sous toutes les formes, vraiment. Mais il est dérangeant pour Frank, très dérangeant parce qu’il y voit une réalité possible.

Enfin bref, c’est un coup à aller voir la bibliothécaire là.

Pas aujourd’hui en revanche, plutôt demain non ? Après tout, il a des courses à faire pour sa femme. Ils se partagent mutuellement les tâches maintenant et c’est une façon silencieuse à Frank de se faire pardonner pour les dernières années qui ont été très difficiles pour elle… Mais aussi pour sa fille. Seulement, Laura ne vit plus dans leur maison donc c’est un autre problème qu’il devra régler au mieux. Il est déjà devenu chef de sécurité au Starcourt, c’est déjà ça de gagné plutôt.

Donc le lendemain matin, avant d’aller faire les courses, Frank se décide d’aller à la bibliothèque quinze minutes avant l’heure d’ouverture. Il aurait pu aller à l’heure de la fermeture mais les choses ne sont pas si simples que ça. Il termine bien plus tard que Freya (vers 20h-21h) donc c’est un peu raté. Au moins, il a une petite matinée pour les courses et aussi râler sur ce choix douteux de ce bouquin de merde.

Il sait que Freya ne le prendra pas mal, parce qu’ils ont toujours fonctionné comme ça dans le fond. Faut dire que la première fois qu’ils se sont parlés, c’est quand Frank est venu à la bibliothèque sous les conseils de son thérapeute psychologique, prendre un livre qu’il lui a conseillé et le lire. Sauf que la fin était merdique que ça l’a frustré à un tel point qu’il a fermé trop bruyamment le livre et l’a littéralement balancé. Ce qui n’a pas de toute évidence plu à la bibliothécaire. Et encore moins Frank quand il s’est retrouvé à devoir payer ce bouquin qu’il a abîmé et … Ouais, il l’a dans sa bibliothèque chez lui faut dire. Pas quelque chose dont il est fier mais ça représente quand même pour lui le premier pas vers la guérison. Un combat assez difficile qu’il fait pour ses femmes de sa vie, avant de le faire pour lui-même.

Aujourd’hui, y a du progrès dans le sens où il n’a pas du tout abîmé le livre et qu’il lit quand même sous les conseils de la bibliothécaire. Sauf que ce matin, il vient au comptoir avec un air un peu renfrogné que d’habitude (pourtant il a eu son café lui, qui n’a pas lancé un défi débile de ne pas en boire pendant un mois) et il dépose le livre avec un bruit lourd qui fait résonner dans toute la bibliothèque. Ça va, y a personne aussi… « C’est de la merde. » Oui bonjour Freya, comment est-ce que ça va ? Sympa la nouvelle coupe ! Ah non, c'est la même... Oh tu as bonne mine ! Toujours pas, elle n’a pas bonne mine tient… « 1984 de Georges Orwell, encore tu me l’aurais conseillé pour le Nouvel An, j’aurai pris pour un bonne année, bonne santé, mais très cynique. » Qu’il dit en pianotant des doigts sur la couverture du bouquin. « On est quand même pas débiles à ce point pour laisser ça arriver à l’avenir même si c’est pas cette année-là. » Ah c’est sûr qu’il a adoré ce livre, mais il n’a pas du tout apprécié la critique réaliste qui s’y cache derrière. C’est à en donner des sueurs dans le dos.
Hera Mayers
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What the fuck is that... Empty # What the fuck is that... - Jeu 28 Juil - 23:49

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Elle est quasiment sûre que la bibliothèque n'ouvre pas encore tout de suite, il lui restait au moins une bonne vingtaine de minutes pour terminer son café, et, honnêtement, Freya est prête à remballer la personne en lui faisant remarquer que les horaires sont faites pour être respecter, mais c'est un visage familier qui apparaît. Elle soupire, longuement, et récupère sa tasse de café pour en reprendre une gorgée, se félicitant presque d'être arrivée une heure plus tôt et d'avoir déjà fait son tour des archives. Résultat ? Rien. Elle commence mal sa journée. Alors, lorsqu'elle voit Frank débarquer avec ses gros souliers, elle ne peut que s'appuyer sur l'avant du bureau d'accueil -pas derrière parce qu'elle n'a pas encore commencé à travailler, Walker- et croise ses bras, sa tasse toujours entre les mains. Le livre atterrit presque -trop- violemment sur le bois laqué à ses côtés et elle a du mal à lutter contre le coin de sourire moqueur qui étire ses lèvres avant qu'elle ne souffle sur son café, presque désinvolte. "Laisse-moi deviner, tu l'as jeté parterre ?" Elle glisse de son timbre un peu rauque, de son reste d'accent qui flirt avec ses mots. "Tu connais la règle, Walker, si tu l'abîmes, tu le paies. Et après il est tout à toi, à trôner dans tes étagères." Elle a le ton presque cajoleur à ce stade, elle sait à quel point il doit se faire violence après avoir appris la leçon une fois. Mais elle au moins ça la fait rire, ça a le don de lui faire un peu oublier la peur qui la dévore de l'intérieur, cette peur qu'elle tente de refouler depuis des mois et qui vient de s'attiser avec la disparition d'Eleanor.
C'est bon, il se met à râler finalement, au sujet du livre, auquel Freya glisse enfin un regard pour s'assurer qu'il est en bon état, pas envie que ça lui retombe sur un coin de la figure non plus, ça risque juste de lui faire perdre patience. Elle écoute Frank, presque par politesse, le regard acéré posé sur lui alors qu'il lui donne son analyse et elle comprend. Elle comprend toujours, c'est une des règles d'or de décrypter les gens. "Quoi, il t'a fait faire des cauchemars, Franky ?" Elle glisse, toujours le sourire moqueur qui joue sur ses pulpeuses, et l'étincelle de défi qui brille constamment dans le fond de son regard. Peu importe ce qu'elle ressent ou ce que le reste de son visage affiche, il y a toujours cet éclat dans ses yeux. "Tu sais ce qui est intéressant dans ce bouquin ? C'est qu'il a été publié quoi... en 50 ? Et pourtant c'est une merde qui pourrait arriver n'importe quand. Maintenant, dans trente ans encore, dans cent ans..." Freya souffle finalement avec un haussement d'épaules, l'analyse est assez terrifiante, et elle ne peut pas lui en vouloir de réagir comme ça. Quelque part, ça devrait la faire sourire cette réaction, non ? Pourtant elle a de plus en plus de mal à y garder totalement l'esprit dedans et elle sait que c'est un problème. C'est comme ça qu'on fait des erreurs. "Mais bon tu sais, moi ce que j'en pense... c'est une lecture trop compliquée pour les femmes." Elle appuie chaque mot, l'accent presque tranchant cette fois. C'est comme ça qu'elles sont vues, de toute manière, Freya la déjà remarqué, et elle remercie presque tous les jours le destin de lui avoir donné Ray qui est loin d'avoir les mêmes pensées idiotes.
Ses sourcils se froncent légèrement, un éclair d'inquiétude passe sur son visage et Freya se redresse en quittant le bureau d'accueil derrière elle pour y poser sa tasse finalement. "Ray est de retour," elle informe, parce que c'est tout récent, il est revenu dès qu'elle lui a appris pour Eleanor, et elle n'est pas sûre que Frank soit au courant, peut-être qu'il aimerait l'être. "... Eleanor a disparue." Freya annonce finalement en sentant à nouveau la peur revenir en elle, se retient tout juste de ne pas venir jeter sa tasse contre le mur, à la place elle serre les poings, en se disant que ça va passer. Ils la retrouveront de toute manière. Et elle est la seule à pouvoir gérer toutes les inquiétudes qui la lie au service de renseignements, pourtant elle a l'impression que c'est la réponse logique, et n'ose pas dire à Ray que ça sert à rien de mettre des affiches. Pourtant, elle a ces informations aussi sur le laboratoire, et cette disparition n'est pas la seule ces derniers temps. "On la retrouvera." Elle annonce, et sa voix ne tremble pas une seule seconde, elle en est sûre, ça ne fait aucun doute. Quitte à ce qu'elle aille retourner tous les alentours, armée ou non. Son regard cherche enfin celui de Frank à qui elle adresse finalement un sourire, parce qu'elle est forte Freya, et c'est une chose qu'on ne peut pas lui enlever, même sans la connaître réellement. "Je dois te conseiller un nouveau livre ou tu risques juste de venir me le jeter à la tête aussi ?" Elle rajoute finalement dans un souffle, essayant de penser à autre chose, et faire son travail.
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What the fuck is that... Empty # What the fuck is that... - Ven 29 Juil - 11:14

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Évidemment que la première chose que la bibliothécaire trouve à redire, c’est l’état du livre. Frank fronce les sourcils tout de suite et prend un air encore plus renfrogné que d’habitude. « Non. » Techniquement il ne l’a pas jeté par terre. « Il a glissé tout seul par terre. » Et il ne ment pas du tout, vraiment. Il a juste déposé le- ok balancé le livre sur la table basse mais il a cru bon se la jouer surfeur Hawaïen pour aller par terre. « Après, cette merde connaît sa véritable place. » Qui est évidemment par terre. Tout simplement. Il passe la main sur le bouquin et ouvre assez rapidement pour faire feuilleter les pages qui s’enchainent un peu trop bruyamment. Frank hausse les sourcils l’air de lui dire qu’il ne va pas payer ce truc. « L’est en forme pour faire déprimer sa prochaine cible. » Autrement dit, il n’est pas du tout abîmé et il refuse de le laisser dans une de ses étagères. Il pose la main sur la couverture du livre et le pousse - gentiment cette fois-ci - vers Freya. Qu’elle fasse elle-même la constatation.

Alors qu’il râle sur le sujet du livre et qu’il fait comprendre qu’il a pas du tout aimé, il plisse les yeux quand elle lui parle de cette façon. Puis il fait un faux sourire évidemment. « Pour ça faut que je dorme. » Et il dort en vrai, mais il ne rêve pas et il ne fait plus de cauchemars ou trop peu maintenant. Merci l’alcool en vrai, mais c’est mieux que rien. Au moins, il n’a plus trop de terreurs nocturnes même s’il se doute qu’avoir vu un truc chelou sur le chemin du retour le ferait replonger. « 1949. » Qu’il précise quand la bibliothécaire cherche la date. Au moins, faut dire que Frank a lu jusqu’à la dernière page pour avoir des informations supplémentaires. « Ah bah, avec la technologie qui est en constante évolution aujourd’hui, ça peut très bien arriver pour 2020 si encore on y survit. » Parce qu’avec la guerre froide et la menace atomique qui est au dessus de leur tête, c’est un peu compliqué de se projeter. En revanche il ne pensait pas que Freya lui dise que c’est assez compliqué pour elle de comprendre ce livre. « Pourtant tu me donnes l’air d’avoir lu ce bouquin, sinon tu ne me l’aurais pas conseillé. » Il est vrai qu’il arrive à Frank d’avoir des comportements misogynes à cause de son éducation, mais depuis qu’il a brisé un lien important à ses yeux avec sa fille, il essaye de faire gaffe. Pas facile, mais il essaye.

En tout cas, si Freya se recule tout d’un coup sur le sujet du livre et semble être ailleurs, il va vite savoir pourquoi. Il n’a pas eu besoin de le demander, parce qu’elle sait qu’il allait le faire un moment donné ou un autre, en lui rentrant dedans de façon bourrue c’est sûr et heureusement qu’elle le dit. Parce que la gaffe qu’il aurait faite putain…Déjà si son visage s’illumine à la mention de Ray, cette petite joie fut que courte durée. « Merde. » qu’il lâche d’un coup à l’annonce. Elle fait partie des personnes qui ont fugué ? Ça n’a quand même pas de sens ça. Elle est quand même heureuse avec Ray et Freya, y a aucune raison qui la pousse à partir comme ça. « … Tu penses qu’elle aurait été enlevée ? » L’instinct et la curiosité malsaine a pris le dessus et Frank se rend compte que c’est mal placé. Il lève légèrement la main pour s’excuser « Désolé, j’aurai pas dû demander, mais c’est parce que ça me semble gros qu’elle soit partie comme tout le monde… » Juste de son plein gré pour aller ailleurs, mais où ? L’affaire des personnes fugueuses devient de plus en plus gros pour Frank qui n’y croit plus trop. Il pose la main sur le bras de Freya, geste qui n’aidera pas à grand chose mais qui montre bien qu’il est là si jamais elle veut en parler. Bon il est pas psy, il peut manquer de tact mais il fait de son mieux pour aider les gens qui sont dans le besoin. Là elle l’est clairement. « Ouais, ça va le faire, elle va revenir à la maison. Tu te sens comment ? » Parce qu’il n’ose pas imaginer ce qu’elle est en train de vivre et il commence à avoir peur pour Laura. Et si elle se retrouve à être enlevée aussi ? Il retire la main du bras de Freya

Puis elle parle du livre, ah oui. Allez changement de sujet. Frank lâche un soupir. « Tout de suite, ça part dans la violence… Je ne t’ai jamais balancé un bouquin à la figure, faut pas pousser mamie dans les orties. » Qu’il réplique assez blasé avant de faire un geste de la main en l’air. « Mais sinon oui, faut que j’atteigne les 10 bouquins lus avant la fin du mois. » Et qu’est-ce que c’est barbant cet exercice de merde, mais bon ça l’aide mine de rien.
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What the fuck is that... Empty # What the fuck is that... - Ven 29 Juil - 12:30

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Elle retient le sourire de venir étirer ses lèvres à la réponse, sentant le coin se soulever légèrement avant qu'elle ne se retrouve à rouler des yeux, un brin amusée par l'entêtement de Frank. Mais vraiment un peu. "Peut-être qu'il se pensait en mauvaise compagnie," elle se retrouve à répondre toujours du bout des lèvres, toujours dans le même ton moqueur, il n'y a qu'elle pour avoir l'idée d'aller taquiner comme ça un ancien vétéran avec le tempérament de Frank. Evidement, le livre ne méritait pas mieux que de se retrouver parterre, ce qui n'est pas totalement faux sans doute, mais le regard de Freya reste posé sur le militaire qui est en train de feuilleter le livre. Le son rempli l'espace de la bibliothèque à lui tout seul. Elle étire un peu ses doigts ensuite vers le livre quand il le repose dans sa direction et, sans même un regard dans sa direction, le pose dans la cagette des livres rapportés. Elle a pas commencé à bosser, on a dit. "Au pire des cas, tu auras ta facture à domicile." Elle étire dans un sourire, signifiant clairement qu'elle s'en chargera plus tard, mais elle lui fait confiance pour se dire que le bouquin n'est pas trop en mauvais état, déjà aucune page n'est tombée quand il les a feuilleté, et la couverture a l'air bien. Ce sera suffisant.
Freya flashe un sourire lorsqu'elle voit le regard bourru que lui fait Frank quand elle ose lui demander si ça lui fait faire des cauchemars, et évidemment sa réponse tombe, lui tire un léger haussement de sourcil alors que le sourire disparaît de ses lèvres et qu'un air trop sérieux s'installe sur son visage. "Les cauchemars n'apparaissent pas seulement quand on dort." Elle reprend, sans oser penser à la malle remplis de démons qu'elle a l'impression de se traîner comme un boulet à la cheville d'un prisonnier. Non, ils sont bien présents, pas besoin de dormir pour ça. Elle en est elle-même l'incarnation, parfois. Et Frank se retrouve à la corriger sur la date, qui lui tire un petit plissement de nez et un sourcil haussé, elle a déjà la réplique qui pointe, comme deux joueurs de tennis qui se renvoient la balle. "49, oui, t'avais quoi, déjà la trentaine non ?" Elle se moque en reprenant une gorgée de son café, haussant très légèrement un sourcil face au regard de Frank, l'air de dire 'et quoi ?' avant d'écouter l'analyse sur le bouquin. Pas fameux. Et ça pourrait arriver n'importe quand, il parle de 2020, elle doit retenir le reniflement moqueur qui veut s'échapper, elle a l'impression que sa vie ne tient qu'à un fil et 2020 sonne comme un monde idyllique pour elle. "On se donne rendez-vous pour 2020 alors, on ira se boire un café si on te laisse sortir de la maison de retraite." La bibliothécaire reprend en essayant vraiment de ne pas avoir l'air trop moqueuse, sinon elle risque de le vexer. Comme le sujet de la misogynie ambiante qui règne, au moins une bonne chance avec les services de renseignements, on n'attend pas un travail différent venant d'une femme parce que c'est une femme. Encore quelque chose dont les américains devraient se méfier. "Evidemment que je l'ai lu." Freya répond en posant son regard sur Frank, en essayant de ne pas y glisser de jugement, après tout il est américain. Mais il essaye. Et c'est déjà ça.
Il n'empêche que la discussion change un peu, puisque Freya se dit qu'il remarquera tôt ou tard que Ray est de retour, que l'armée lui a laissé le loisir de revenir pour s'occuper d'un détail assez important. La disparition d'Eleanor. Et même si elle ne sait pas quoi en penser, elle ne s'attend pas à ce que Frank pose cette question, donnant vie à ses cauchemars sans même le savoir. Pas besoin de dormir, on a dit. "Je ne sais pas ce qui cause ces disparitions." Elle commence, pragmatique malgré tout, c'est plus fort qu'elle, son esprit logique fera pâlir n'importe quelle autre dominance en elle. "On ne sait même pas où ils sont parti tous ces autres, non ? Tu... as entendu les rumeurs ?" Freya préfère demander finalement, celle où il est question de créatures étranges, et ça fonctionne sur le point de vue des rapports du KGB, si ce ne sont pas les russes qui sont derrière ça, ils ont clairement de quoi faire chez eux aussi à ce sujet. Et peut-être qu'elle peut récolter des informations comme ça, culpabilisant quand même de mettre en avant la disparition de sa fille pour les mettre au profit de son espionnage. Pourtant c'est la main de Frank sur son bras qui la ramène sur terre, retenant au dernier moment sa main droite de venir attraper son poignet pour lui tordre le bras, elle a à peine sourciller, elle retrouve rapidement son calme. C'est un geste affectif, elle note, un peu perplexe, mais elle sent le bout d'un vrai sourire éclore sur ses pulpeuses, alors qu'elle remonte sa main sur la sienne, hésite une seconde mais vient finalement poser son menton contre quelques secondes avant de se redresser. "Ca va, je ne perd pas le nord. Ray non plus." Mais il semble plus affecté, peut-être aussi parce qu'on lui a appris à anesthésier tout sentiment.
La main de Frank se retire de son bras et elle récupère son café qu'elle termine, maintenant qu'il est quasiment froid, et jette un coup d'oeil à l'heure. Non, elle ne travaille toujours pas, mais elle veut bien faire une entorse pour lui, parce que c'est plus une faveur, et que de toute manière ce n'est pas le lieu le plus populaire de Hawkins non plus, ils ne vont pas se presser face aux portes fermées en attendant l'ouverture avec impatience. "J'aime bien exagérer, ça passe mieux avec ton côté ours." Elle note dans un sourire amusé, avant de réfléchir un petit peu, parce que maintenant Frank a bien avancée quand même dans les lectures de ses bouquins, et qu'il ne veut pas apparemment lire quelque chose qui pourrait être trop réel. Malgré tout, cette histoire de créatures, ça lui fait penser à quelque chose qu'elle est obligé de toujours rapporter à un de ses bouquins préférés. "Et si on tentait quelque chose de différent ?" Elle glisse en abandonnant la tasse pour de bon sur le bureau d'accueil pour pouvoir s'avancer dans les rayons qu'elle connaît par coeur maintenant. Policier, thriller. Elle s'arrête, elle sait qu'il n'a pas été emprunté, et elle déloge le livre de sa place pour le tendre à Frank. "Stephen King, Salem."
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What the fuck is that... Empty # What the fuck is that... - Lun 1 Aoû - 21:49

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Que le livre se pense être en mauvaise compagnie ? Frank remarque le ton moqueur de la jeune femme, elle ne s’arrête pas et ça tombe bien, il aime bien ce petit match de ping pong verbal qu’ils sont en train de se faire. Ça change un peu de la conversation autour du soleil et de la pluie, puis ça leur permis de se défouler un petit peu quand la pression est un peu trop dure à supporter. « En même temps s’il fait chier le monde avec sa conclusion des plus joyeuses, y a de quoi se sentir en mauvaise compagnie. » Et il sourit légèrement, mais ça ne dure que quelques secondes parce que oui, c’est amusant mais bon faut pas trop abuser non plus. Ça reste un bouquin relativement chiant à lire quoi. Et si elle parle de facture, Frank hausse les sourcils et la regarde l’air de lui dire qu’elle peut toujours essayer. Il fera rappel parce qu’il a rendu le bouquin en bon état et il espère franchement qu’elle ne va pas le déchirer pour avoir le dernier mot ce serait très petit de sa part. Même si en vrai…

Elle est petite.


Toujours se méfier des petits, Frank l’a beaucoup appris sur le terrain au Vietnam; les adversaires qu’il a dû affronter là-bas étaient des nains et pourtant, il y en a eu quelques uns qui ont réussi à le faire morfler. Il se rappelle d’un coup de couteau et il le sent clairement dans son dos, à la partie omoplate. Ce moment où il a gardé cette lame qui l’a gêné au plus haut point et qu’il ne pouvait pas retirer tout de suite tant la priorité était de ne pas laisser la grenade exploser sur leur terrain. La vie en priorité, les blessures ce serait pour plus tard. Il observe Freya parler des cauchemars éveillés. C’est devenu tout d’un coup sérieux, parce que l’un et l’autre se regarde dans les yeux. Frank penche la tête sur le côté et s’interroge. « On dirait que tu en connais un rayon dis-moi… » Parce qu’il n’aurait jamais cru que Freya répliquerait sur ce sujet-là, surtout que pour Frank, il jugerait presque qu’elle parle des traumatismes. Comme celui-ci où il vient d’y penser quelques secondes avant. Ce genre de traumatisme qui le met assez mal pendant un moment mais il arrive à passer outre pendant quelques minutes. Surtout quand il n’est pas seul. Il ne faut pas qu’il s’énerve. Qu’il perde le contrôle, non. « Et toi tu bavais encore, pas très propre la gamine. » Bon, c’est pas sa meilleure réplique mais il n’a pas non plus réfléchi à ses mots quand il l’a dit. Pas eu le temps. « Je choquerai assez les soignants avec mon vocabulaire fleuri pour qu’ils me laissent sortir prendre l’air. En espérant que tu pourras te déplacer, parce qu’on sait jamais ce qui peut t’arriver. » Et pourtant ce n’est pas une menace de sa part, pourquoi il le ferait ? Ils parlent de 2020, là où ils seront assez vieux et qu’il peut leur arriver des merdes comme les maladies, les accidents ou les troubles psychologiques qui leur seraient fatals. Tout peut vraiment arriver en vrai. « Alors dis pas que c’est compliqué pour les femmes, parce que ce n’est pas vrai. » Si elle l’a lue, c’est que c’est accessible pour elle, c’est possible pour les autres femmes tout simplement. Elles ne sont pas des choses fragiles dont la suractivité cérébrale pourraient exploser leur cerveau quand même…

Enfin bref, le sujet tourne sur quelque chose de très sérieux: la disparition de la fille de Freya et de Ray. Frank n’a pas pu s’empêcher de parler plus vite qu’il ne pense et des fois il peut regretter les mots. Là, il sait que la gosse, elle n’a pas pu partir pour une fugue, ou alors c’est qu’il sait vraiment pas ce qui se cache chez les Williams. Mais difficile de ne pas faire le lien avec les disparitions. « Ouais, j’ai entendu les rumeurs ça va quand même loin ces histoires de créatures. Si ça se trouve c’est juste un groupuscule de gens qui s’amusent à se déguiser pour faire flipper et perdre le raisonnement rationnel de la pensée. Font ça pour isoler les victimes et les pousser à croire à tout: la psychose quoi. » Et il parle comme s’il avait clairement vécu ça. Oui, c’est le cas de le dire au Vietnam où il a passé quelques semaines coincé avec son escouade dans un abri entouré de Vietnamiens, à croire qu’ils étaient en train de perdre le contact, la guerre et qu’ils ne s’en sortiraient pas vivants.

Mais bon, faut pas qu’elle cède à cette psychose, faut pas qu’elle plie Freya. Elle se doit être forte et s’il doit se montrer être un soutien, alors il le fera. Même s’il a pas eu de gosse qui a disparu, il sait ce que ça fait de perdre des pédales et il n’a pas envie que ça arrive à d’autres. Le geste peut être déplacé, mais c’est comme ça qu’ils font ici, à se soutenir tacitement et à faire comprendre que quoiqu’il advienne, les Williams ne seront pas seuls. « Ouais, évite de perdre les pédales vous deux. Si vous avez besoin, on est là. » Et quand il dit on, il parle de lui et de sa femme. Les Walkers en général.

Bien évidemment que la légèreté revient, que tout le monde puisse penser à autre chose pour mieux tenir et encaisser la suite de ces événements. Vraiment, Frank ne sait pas à quoi s’attendre et s’il va réussir à tenir jusqu’en 2020 pour voir la débauche de la société, la chute d’elle-même. « Mouais, tu aimes surtout découvrir les limites de ma patience. Tu fais ça aussi aux autres ?» Il hausse les épaules, parce que ce n’est pas la première à faire ça. À son travail, c’est pas mieux non plus mais bon, il fait ce qu’il peut Frank. Il a vu pire et il doute qu’il verra pire que la guerre quand même… Il reste toujours devant le comptoir et regarde la tasse de café, ça fait envie mais il en boira plus tard au Starcourt. Là, il écoute Freya qui semble avoir une autre idée de bouquin. « Qu’est-ce que tu vas me conseiller comme daube toi…? » Qu’il marmonne, tout en la taclant gentiment évidemment. Oui, il se doute bien qu’elle ne lui conseillera pas que de la daube quand même. Puis il lâche un gros soupir en la voyant marcher vers les bibliothèques Policier Thriller. Bon allez, il va la suivre et la rejoindre là-bas les mains dans les poches avant de prendre le bouquin qu’elle lui tend. Il le retourne d’une main et lit le résumé. « Il s’y passe des choses étranges, sinistres. Un chien est immolé… Chouette ça. Un enfant disparaît, beh tient, ça nous rappelle pas quelque chose… L’horreur s’infiltre, s’étend, se répand, aussi inéluctable que la nuit de Salem. Eh beh c’est joyeux tout ça ! Ok, ça me plait bien. Peut-être que ça va me donner des idées. » Qu’il concède en haussant les épaules, ne pouvant pas s’empêcher d’ajouter des commentaires quand il a lu une partie du résumé à voix haute.
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What the fuck is that... Empty # What the fuck is that... - Mar 2 Aoû - 11:47

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the winner takes it all.@frank walker


Elle reste un peu silencieuse, Freya, son grand regard bleu posé sur Frank à se demander jusqu'à quel moment le géant va rester impassible, à rétorquer à ses remarques avec aisance. Ca la fait doucement rire, elle se demande juste si à un moment il va en avoir tellement marre qu'il va essayer de l'envoyer sur les roses. Elle l'aurait déjà fait elle. Mais à la place elle se retrouve avec le point de vue du livre, sa conclusion qui n'a vraiment pas plu au vétéran, et la russe qui détourne son regard en battant un peu des cils pour vraiment retenir le sourire sur ses lèvres. "D'accord, un bouquin moins chiant, noté." Elle note finalement, dans un ton professionnel, ton qu'elle est pas censée employer avant une quinzaine de minutes encore et pourtant il est là, presque à la forcer. Quelle honte. Et elle voit le regard qu'il pose sur elle, l'analyse, et elle se demande ce qu'il fait pendant une seconde, Freya n'a plus Frank en face d'elle. Juste possiblement un américain prêt à lui sauter dessus. Et son visage reste complètement impassible mais tout son corps se tend légèrement, il ne lui faudrait que quelques secondes pour attraper le couteau dissimulé dans sa botte. Surtout lorsque la discussion tourne comme ça et Freya se demande si elle n'a pas laissé passer trop d'information, peut-être ? Mais elle se rattrape, toujours, elle n'a pas été entraîné depuis sa tendre enfance pour ne pas savoir jouer avec les mots et manipuler à sa guise. Sa tête se penche légèrement sur le côté alors qu'elle arque un sourcil. "Je te rappelle que mon mari est militaire lui aussi, et qu'il s'est aussi retrouvé là-bas." Elle reprend, le ton un peu plus doux. Chacun ses démons et ses cauchemars. Les siens ne sont pas prêts à venir s'insinuer dans la conversation, les siens restent dans le fond, enfermés à double tour dans la malle, à leur place. Son regard cherche celui de Frank ensuite quand elle le voit se perdre un peu et elle se doute de ce qui a dans sa tête mais ne sait pas comment faire pour le ramener à nouveau à elle, il faut dire que même s'ils s'entendent bien, elle n'a pas toutes ces ficelles là. La logique implacable qui lui refuse l'humain derrière.
Freya glisse un reniflement moqueur à la gamine qui bavait, elle s'appuie un peu plus contre le bureau, elle a rebaissé sa garde, un peu comme Frank qui revient de sa prison personnelle. "Superbe répartie, j'adore." Elle glisse, du creux de ses pulpeuses, le sourire déjà amusé qui y joue. "Je vois bien les soignants en avoir clairement marre oui, les pauvres. Eh," elle souffle ensuite en vrillant son regard océan dans le sien. "T'es en train de me dire que t'espères me voir en fauteuil roulant ou quelque chose comme ça ?" Freya demande quand même, l'air presque choqué, avant de rire. Difficile de lui dire qu'elle est pas sûre d'être encore de ce monde dans cette poignée d'années, ça semble trop long. Elle sait à peine ce qui se passera demain. La remarque sur le livre la prend un peu au dépourvu, clairement c'était une remarque plus que sarcastique entre les lèvres de Freya, habituée à ce que la population masculine se sente supérieur en tout. Bien sûr. "Désolée, je me mettais juste au niveau cérébrale de la race supérieure." Elle glisse, entre ses lèvres, l'amertume et l'accent qui se mélangent. Il ne manquerait plus que Frank pense que c'est elle qui traite les femmes de cette manière. Clairement pas, non.
Le sujet glisse un peu, elle se dit que c'est mieux que Frank soit au courant, pour Ray, pour Eleanor. Elle se dit qu'il a peut-être vu les affiches un peu partout. Et Freya parle des rumeurs, celles qui disent qu'il y aurait des créatures qui s'en prendraient aux personnes disparues, elle se demande s'il a un point de vue sur le sujet, peut-être des informations qu'elle peut récolter, autant pour Eleanor que pour sa mission. Elle a le coeur un peu serré et tente de ne rien montrer dans son regard lorsqu'elle le pose dans celui de Frank. "Donc, pour toi ça serait plutôt des gens qui se déguisent et font peur aux victimes ? Mais que ce sont eux les responsables des enlèvements quand même ?" Elle essaye de résumer, réfléchissant en même temps à voix haute, peut-être qu'il n'a pas tord. Peut-être que c'est pire, la pensée colle dans son crâne comme un chewing-gum à une godasse, elle ne sait pas pourquoi elle n'arrive pas à se retirer les créatures de la tête. Peut-être le rapport du KGB, peut-être parce que ça ne la surprendrait pas autant que ça, elle a l'impression que ce monde est pourri jusqu'à la moelle, et ces bestioles semblent venir du coeur de la terre. Le coeur même du problème. Sa réflexion glisse encore un peu, ça revient toujours à ce bouquin qu'elle a lu, et peut-être qu'en le mettant entre les mains de Frank, il se dise un peu la même chose ? Elle ne sait pas trop ce qu'elle cherche à faire, espère peut-être un peu dans le fond. "Mh?" Elle souffle quand il l'entend dire qu'elle ne doit pas perdre les pédales, elle retient le rire moqueur, nerveux, qui voulait s'échapper. Elle ne peut pas perdre les pédales, elle n'a pas été programmé comme ça. Sang froid, esprit vif et acéré, calculateur et analyses à la seconde. Pas moyen que ça déraille. Elle a une image furtive de la Russie qui pointe dans un coin de sa tête. Presque pas moyen. "Merci, c'est noté. Tu devrais aller boire un verre avec Ray, ça lui ferait du bien." Elle glisse finalement dans un léger hochement de tête, elle se dit que Frank est plus capable encore de lui apporter le soutien qu'elle n'arrive pas à étendre sur lui. La boîte vide.
"Non je ne fais pas ça aux autres, ils n'ont pas l'esprit assez vif pour la réplique." Freya répond, un peu distraitement, le regard planté sur le rayon qu'elle a en tête depuis cinq minutes. Son regard récupère celui de Frank alors qu'elle hausse un sourcil, l'air clairement de jugé, avant de hausser des épaules ensuite. "Non pas que les tiennes soient 100% excellentes." L'histoire de la gamine qui bave encore trop présente pour lui donner un parfait total des points. Elle préfère l'emmener à travers les rayons pour retrouver directement le bouquin qui l'intéresse, notant la remarque du vétéran au passage, un feulement indigné qui s'étrangle dans sa gorge. "L'un de mes bouquins préférés, respecte-le." Elle reprend en glissant le livre sacré entre les mains de Frank, le sourcil arqué quand il commence la lecture du résumé et y glisse quelques commentaires de son cru. Elle a l'impression que le chemin se fait déjà dans sa tête et elle ne peut s'empêcher de hocher un peu de la tête. "Je compte bien sur ça," elle souffle. Qu'il ait des idées. "Tu me diras ce que tu en penses, je trouve ça un peu trop... trop." Elle conclut. Elle croit pas dans les vampires et ce genre de conneries, clairement pas, mais le schéma est un peu trop semblable pour passer outre.
Freya se fraie un chemin parmi les étagères de livres pour regagner son bureau, passant derrière cette fois, parce qu'elle n'a plus le choix à ce stade, malgré l'ouverture qui n'est clairement pas officielle. "Je dois te rentrer dans le système," elle étire avec un sourire et vient bouger un peu la souris pour réveiller l'écran de l'ordinateur. Elle peste dix fois par jour avec cette machine trop lente, bien différente de la technologie plus avancée russe, mais fait passer ça pour un simple coup de gueule sur la nouvelle technologie que la fin des années 70 a fait éclater un peu partout. "Ta carte de membre ?" Freya glisse en redressant son regard vers lui, retenant d'étirer un sourire sur ses lèvres, c'est le protocole, mais c'est surtout pour reprendre le nom de la personne et son numéro d'inscrit, qu'elle connaît évidemment par coeur. Est-ce que ça doit emmerder Frank de devoir retrouver le bout de carton plastifié dans ses affaires ? Certainement, et c'est sa motivation première, à Freya.
Jim Hopper
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