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  • coffee talk ((luyen))

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coffee talk ((luyen)) Empty # coffee talk ((luyen)) - Jeu 7 Juil - 9:39

Ta journée ne commençait que dans vingt minutes, trente si tu tirais sur la corde, et l'appel de la caféine avait été une sirène à laquelle tu n'avais su résister. Poussant la porte du petit café, la clochette tinta agréablement à tes oreilles. L'endroit était paisible, tranquille, moins visité que d'autres établissements plus grands ou prestigieux. Ca t'allait parfaitement, toi qui n'aimait ni le monde, ni les gens, ni le brouhaha ambiant - ou la connerie ambiante, à dire vrai. T'es vêtu de ton bleu de travail, de grosses chaussures de chantier, ton cuir passé par-dessus tout ça - avec ta clope éteinte au bec, t'es un parfait cliché, les cheveux gominés, l'air boudeur ou mal réveillé, au choix. Tu t'installes au comptoir, en te juchant sur le tabouret le plus éloigné de la porte, là où la luminosité est naturelle et tu te tournes vers ta serveuse habituelle, préférée si l'on peut dire. C'est qu'elle connait ton addiction au café, comment tu le prends - noir, deux sucres, serré - et qu'elle est gentille, si on ne s'attarde pas sur une espèce de timidité maladroite. Elle t'a déjà avancé ta dose de café, tu l'as toujours remboursée, avec les intérêts ; tu sors d'ailleurs un billet, tu le poses sur le comptoir et tu lui octroies un petit sourire, c'est assez rare pour être noté.

Bonjour, Luyen. Ce que je te dois pour la dernière fois, et aujourd'hui - garde la monnaie. T'es pas si généreux, normalement, mais la douceur de la jeune femme - sans doute touché par ton désespoir quand, en manque de pièces ou pressé, elle t'offrait ton gobelet de café chaud - t'avait un peu amadoué malgré toi. T'es pas habitué à ce qu'on soit sympa. T'es plutôt habitué à côtoyer un monde où c'est chacun pour soi, où la fin justifie les moyens et où la moindre once de prévenance est une faiblesse durement réfrénée. Tu as du café ? Plaisanterie habituelle maintenant - depuis ta première entrée, un peu fracassante, où t'avais demandé stupidement si, dans un café, il y avait ... du café. Ton petit sourire continue de flotter sur tes lèvres, t'as la clope au bout des doigts, pas allumée, t'oses plus tant fumer dans ce lieu depuis que Luyen s'était mise à tousser, une fois, après avoir inspiré ta fumée. Sagement, tu ranges le cylindre dans ta poche intérieure ; ça peut attendre. Pas le café. Tu retires ton cuir, bras nus, tu repousses tes cheveux en arrière en te mettant de la gomina sur les doigts. Y'a une petite tension qui flotte, tu saurais pas dire d'où ça vient ; tu sais pas pourquoi, non plus, Luyen semble si nerveuse quand tu es là. Ton apparence un peu loubard, peut-être, mais elle n'a pas l'air d'avoir peur. Vous avez du monde, en ce moment ? Avec les disparitions, je suppose que les gens ont moins le coeur à venir boire un café, même en journée ? C'est un peu gauche, comme tentative de discussion, mais tu feras avec. Tu hausses les épaules, coudes sur le comptoir, observant la jeune femme de quelques années ta cadette dans son uniforme aux couleurs du lieu. T'as le regard droit, franc, observateur - t'es pourtant sacrément aveugle à ce qui est juste sous tes yeux.

@Luyen Nguyen
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coffee talk ((luyen)) Empty # coffee talk ((luyen)) - Ven 8 Juil - 1:15

tu te battais avec la machine à café ce matin. quoi que tu fasses, rien n’allait ; le café n’était pas assez chaud, ou alors beaucoup trop chaud, le lait pas assez mousseux, le mélange pas assez sucré, en bref, voilà quelques heures que la machine à café obnubilait tes pensées, quoi que tu fasses et où que tu sois, tu revenais toujours vers elle, en espérant que cette fois ça y est, ce sera la bonne. bon début de journée pour une barista que de ne pas savoir faire du café.

la clochette du café tinte doucement, et tu lèves la tête de la machine, prête à lancer un bonjour si enjoué, ceux que tu fais si bien de ta voix si douce, heureuse de ne pas avoir à te battre avec la furieuse machine pendant quelques secondes avant que tes yeux ne tombent sur lui. le sourire qui s’était collé sur tes lèvres faiblit un instant tandis que ton coeur semble faire un bond dans ta poitrine alors qu’il traverse la pièce, près à s'installer à sa place habituelle. tu sais que ce n’est pas bien de fixer les gens, mais Luyen tu ne peux t’empêcher de garder ton regard posé le jeune homme ; toujours cette même démarche, ce même sourire, cette même cigarette éteinte au bout des lèvres.

reprends tes esprits luyen

tu secoues la tête, passe une main froide sur tes joues avant de te tourner vers celui qui venait de s’installer face à toi. « Bonjour ! » Lances tu avant qu’Elliot ne pose un billet sur la table, un sourire aux lèvres qui, pendant un instant, rend le sol tout mou sous tes pieds, et tu fais semblant de rien, mais tes mains s’agrippent au comptoir comme si tu allais tomber d’un moment à l'autre. « Merci Elliot ! » tu commences, affublée d’une fausse confiance en toi « Je pourrai bientôt m’offrir une voiture grâce a toi ! » tu tentes, pouffant doucement, presque gênée par ta propre blague, alors que tu encaisses l’argent de ton ami (car il en est bien un). Tu souris de nouveau alors qu’il te demande le fameux café, et tu t’empresses d’aller le préparer, flottant presque derrière le bar alors que la machine gronde et fume face à toi ; bien vite l’odeur si habituelle du café monte jusqu’à ton nez, et pour rien au monde tu échangerais ça. tu connais la commande d’elliot par cœur maintenant, il n’a plus besoin de te le dire, et tu sais pas vraiment pourquoi tu l’as retenue (enfin si, tu sais, mais tu veux pas t’avouer que c’est à cause de ça). Alors tu te dépêches, tes mains osseuses glissant entre les diverses machines pour en sortir une tasse que tu viens vite poser devant elliot. tu souris de nouveau, glissant une mèche noire derrière ton oreille.

« Et voilà pour toi ! Comme d’habitude, j’ai pas oublié ! » t’es fière de toi luyen, un peu trop même, parce que t’en es sûre c’est un des meilleurs café que t’as fait là. eh oui. t’as juste mit un peu plus d’effort dans celui-là, mais ça, faut pas le dire, parce que t’as déjà eu l’air un peu bête face a elliot, faudrait pas, en plus, lui servir un mauvais café non ? enfin, ça c’est ce que tu te dis dans ta tête, parce que la haut ça tourne ça tourne encore et encore. tu te dis tout un tas de choses, te poses tout un tas de questions, et t’as l’impression que dans ta tête, ça va jamais se calmer.

la question te surprend un peu, a vrai dire, t’as pas vraiment fait attention à la population du café, y’a samuel qui a disparu, la petite billie aussi, eux t’as bien remarqué leur absence, et ça te fait un petit pincement au coeur quand tu vois leur siège préféré prit par quelqu’un d’autre. « en journée maintenant c’est vrai que c’est plus vide. jy avais pas trop fait attention, enfin, j’avais remarqué l’absence de certains mais pas que ça s’était autant vidé. » tu soupires, balayant la salle du regard, le petit café qui semblait si animé il n’y a même pas quelques jours n’est seulement qu’à moitié plein, et ça te rend un peu triste ça luyen « parfois les gens passent avant les battues, prendre un café et parler pour se donner du courage. ça fait du bien de voir que les gens essayent de faire quelque chose. »
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coffee talk ((luyen)) Empty # coffee talk ((luyen)) - Lun 18 Juil - 9:40

Tu as toujours été socialement maladroit. Si tu es le premier à remarquer les tensions, les comportements étranges, louches, parce que tu côtoies les milieux violents et sombres, t'es totalement aveugle à la candeur de Luyen, à sa douceur, à son enthousiaste. Non pas que tu les ressentes pas - au contraire, son côté positif, gentil, ça t'a toujours fasciné. Tu ne penses pas mériter autant de sensibilité. Pourtant, tu en profites, à chaque fois que tu viens, avec la sensation désagréable de profiter d'elle. Pourtant, tu chasses tout ça quand elle parle, et ton sourire s'élargit à sa plaisanterie.   Une voiture ? N'exagère pas. Ou juste les roues et le volant, alors. T'as pas l'impression de lui avoir tant refilé de pourboires. Tu t'installes à ta place habituelle, égoïstement heureux de voir que tu es le seul client à cette heure. Et tu refuseras de l'admettre, mais tu es venu en toute connaissance de cause, sachant que Luyen travaillait à cet horaire.

Tu entoures la tasse qu'elle a déposé devant toi, savourant simplement l'arôme qui monte du liquide sombre. Tu continues de sourire à Luyen, qui connais quelques unes de tes habitudes. Et, parce que tu as envie de faire des efforts, tu tente d'entamer la conversation. Tu avales une gorgée du café, en l'observant tranquillement. Tu fais toujours attention à prendre une marge de temps pour pouvoir lui parler un peu et ne pas devoir avaler ton café à toute vitesse, ce qui ne serait pas poli, n'est-ce pas ? Tu l'écoutes, en savourant ta boisson chaude, en comprenant bien l'espèce de nostalgie qu'il y a dans sa voix.   Oui, cette ville essaye un peu de se bouger pour retrouver les disparus mais y'a un timbre dans ta voix, un vibrato dissonant. Parce que tu penses que tout cela n'est qu'hypocrisie. Beaucoup de ces gens se fichent des disparus, et la mairie en premier. Ils ne font rien de concret, rien de réel, et il y aura d'autres disparus tant que rien ne sera fait. Mais tu n'as pas envie de partager ça avec Luyen, parce qu'elle verrait cette facette cynique de toi, et que tu ne veux pas lui faire peur, lui saper tout espoir. J'irai sûrement à la marche de soutien annonces-tu tout à trac, sans trop savoir pourquoi. C'est surtout parce que tes collègues t'y obligent à moitié. Sinon, tu n'y aurais pas mis les pieds. Au moins, tu auras l'impression de faire avancer les choses - un chouïa. Sinon, quoi de neuf, de ton côté, depuis la dernière fois ? T'es vraiment mauvais pour la parlote. On t'as jamais spécialement appris comment faire. Tu parles plutôt avec tes poings, toi - ou à grognements bougons. Mais pas avec Luyen - jamais. Elle, t'aimerais savoir comment lui parler, comment lui dire les choses ou comment partager un peu plus avec elle. Même si, t'es certain, si elle savait tout, elle fuirait à toutes jambes. Tu glisses ta clope entre tes lèvres et l'allume, inspire la fumée et l'expire loin d'elle, pour ne pas la gêner avec l'odeur entêtante du tabac. J'te préviens aussi, j'serai ptéte pas là une semaine ou deux. Concours de boxe. J'participe comme poids moyen mais tu ne dis pas que tout ça, c'est de l’esbroufe, que ta participation est déjà faussée, que tout cela n'est que de la poudre aux yeux et que le mec pour qui tu bosses, celui qui veut te voir gagner, est un mec d'une mafia quelconque. Comme dans un réflexe, tu masses les jointures de tes mains, le regard pensif. Quand je reviendrais, j'prendrais trois litres de café. Clin d'oeil amusé. Tu sais vraiment pas comment lui parler, et ça te gêne, ça t’embarrasse, et tu caches un léger rougissement derrière une gorgée de ta tasse, maladroitement.

@Luyen Nguyen
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coffee talk ((luyen)) Empty # coffee talk ((luyen)) - Sam 27 Aoû - 17:00

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