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Opal Fairchild
Opal Fairchild
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Have you seen this girl ? Empty # Have you seen this girl ? - Mer 6 Juil - 21:05

Have you seen this girl ? Eliot & Opal // the misfit & the new girl in town



Fin d’après-midi - le 1er juillet 1984

Le paquet d’affiches sous le bras, Opal marche d’un pas décidé vers son vélo. Elle fourre ses affaires dans le porte bagage, enfourche son moyen de locomotion et pédale à vive allure. Il est déjà tard. Elle avait entrainement aujourd’hui et ne pouvait pas quitter le lycée plus tôt. Après la douche, elle a foncé chez l’imprimeur du centre-ville pour récupérer les avis de recherche de Billie. Elle s’est portée volontaire pour coller des affiches avec plusieurs autres personnes. La zone qui lui est attribuée est Mirkwood. Une fois éloigné du centre-ville, elle passe par Cornwallis et pédale prudemment. Plusieurs enfants jouent dans le quartier résidentiel modeste de la ville. Elle n’est pas à l’abri qu’un ballon croise sa route. Et elle ne veut pas prendre le risque de blesser un enfant même si elle est pressée. Les premiers arbres de la forêt commencent à apparaître. Elle accélère. Ses longs cheveux d’ébène s’envolent, certaines mèches restent collées sur ses joues et sa nuque, encore humides après le shampoing. Elle n’a même pas pris le temps de faire un après-shampoing, ce qui constitue un crime pour une californienne comme elle. Mais là pas le temps vraiment. Et puis on s’en tape !

La jeune fille met pied à terre et placarde une première affiche sur un poteau électrique en face d’une des habitations. Elle se remet en selle et longe un champ de citrouille avant de recommencer. Tous les trois poteaux, elle s’arrête, placarde et repart. Au loin, elle voit une silhouette qui se dirige vers une des fermes. Elle fonce et l’aborde d’un « bonsoir monsieur » essoufflé. L’homme semble surpris de la voir. Elle lui accorde volontiers que cela doit être déconcertant de voir une cheerleader aussi loin du lycée. Reprenant son souffle, elle lui tend l’affiche et lui demande s’il a déjà vu Billie. Il répond par la négative. Elle insiste poliment. Il secoue la tête. Dans ce cas, peut-il garder l’affiche chez lui ? Comme ça, s’il la croise, si elle passe dans le coin, il saura qu’elle est recherchée. Hésitation, puis acceptation. Elle le remercie, lui souhaite une bonne fin de journée et se remet en route. Après avoir pédalé un moment sans rien voir, elle aperçoit une grue. Tentons le coup. Les ouvriers ont peut-être vu quelque chose. Elle suit les traces de pneus des camions et passe par plusieurs chemins de terre. Plusieurs véhicules sont garés mais il n’y a pas âme qui vive. Tant pis, elle colle une affiche sur la porte de l’unique cabanon et continue sur la piste de terre. Les grilles délimitant le chantier sont ouvertes. Opal pose son vélo et passe le seuil. C’est calme pour un chantier. Peut-être les ouvriers sont-ils déjà partis ? Elle avance sans trop savoir dans quelle direction elle doit aller. Un cri derrière elle. Pas agressif, plutôt une façon maladroite de la saluer. Elle se retourne et s’avance vers un jeune ouvrier. Son visage lui semble familier. Elle commence à sourire poliment tout en se rapprochant.

« Bonjour, monsieur. » Ça y est, maintenant qu’elle se tient à environ un mètre de lui, elle sait où elle l’a déjà vu. Devant le lycée, quelques jours plus tôt. Il avait attiré son regard parce qu’il semblait vendre des trucs à des élèves. Jasper lui avait soufflé à l’oreille qu’il dealait. Opal se raidit. Mince mais qu’est-ce qu’il fait là, celui-là ? Instinctivement elle devient méfiante. Mais c’est un peu tard pour reculer. Elle va la faire courte et repartira rapidement à vélo après ça. « Est-ce que je peux vous demander de coller cette affiche dans votre salle de repos, s’il vous plait ? » Oui elle reste polie, même quand elle est stressée, Mom and Dad raise her right. Elle tend l’affiche à bout de bras. « Elle s’appelle Billie Anderson. Elle a 17 ans. Elle a disparue. Si vous savez quelque chose appelez le poste de police. » Elle parle vite et à voir sa tête, il n’a sûrement pas tout compris.

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Have you seen this girl ? Empty # Have you seen this girl ? - Mer 6 Juil - 22:38

La journée avait été éreintante. Pourtant, c'était le genre de fatigue que tu connaissais, que tu accueillais comme une amie. L'épuisement physique, ça valait mieux que la charge mentale. Essuyant ton visage d'un serviette sale partagée, tu poses ton postérieur sur un tas de briques de ciment. Autour de toi, les heures de travail se terminent à grands coups de plaisanteries et d'invitations diverses et variées. La terre est retournée, parfois pleine de gravillons qui crissent sous les grosses chaussures de tes collègues ouvriers. La grue trône, reine impératrice des lieux ; t'adorerais la conduire, mais t'as pas encore le permis, t'as juste le droit de te casser le dos à la pioche et au marteau. Des courbatures habituelles crispent tes épaules, ton dos, tes bras ; délaissant les autres hommes, tu attrapes une bouteille d'eau pour en boire une lampée. Elle est chaude. Tu retiens une grimaces et soupires avant de tordre l'avant de ton débardeur trop grand, trempé de sueur. T'es sûrement pas joli à voir, avec les cicatrices qui barrent ta peau bronzée par endroit, de la transpiration qui colle tes cheveux à ton front, ton air renfrogné ; comme si tu te souciais de l'allure que t'as. Tu regardes calmement les autres s'éloigner, disparaître - t'es de corvée de fermeture, en bon bleu que t'es. Tu les rejoindras tout à l'heure, quand le crépuscule aura pointé le bout de son nez.

Tu t'approches des différents cubes qui servent de bâtiments, les clés à ta ceinture. Les chaussures pèsent une vache morte, à tes pieds. Tu rêverais d'être chez toi, dans cette espèce de squatt que tu partages avec d'autres paumés dans ton genre. T'irais bien passer au café aussi, un de ces quatre. Tu sors une clope et tu joues avec elle, avec l'idée de la griller, elle, puis une autre. Quand tu lèves les yeux, y'a une silhouette. T'y vois rien, avec ta vue déficiente, et t'as un petit frisson en songeant à toutes les disparitions. T'as l'envie soudaine de sortie ton cran d'arrêt, mais t'as le calme violent des guerriers modernes. Tu lances un cri, sans signification, pour héler ce qui est là - une jeune fille, apparemment, et tu remercies ta vision de s'acclimater enfin, de la discerner. Merde, une cheerleader du lycée ? Elle est venue faire quoi, encourager les ouvriers ? Elle est un peu retard pour ça, alors. Au moins, elle est polie. Tu hoches la tête, un peu sèchement, la clope toujours entre les doigts, pas allumée. Tu devrais être en train de tout éteindre, de tout fermer, pas d'empêcher une gamine de se blesser. Elle te tend soudain une affiche, que tu saisis par réflexe, en froissant un peu le papier de tes doigts gourds et rêches. Elle va trop vite, elle avale les syllabes, comme un concours d'apnée, et tu lui lances un regard agacé.

« Calmez-vous. Qu'est-ce que vous fichez ici, d'abord ? C'est dangereux, un chantier, pour les gens qui n'y sont pas autorisés. » Et c'est une piètre entrée en matière, un peu abrupte, sans doute, mais on ne te connaîtrait pas qu'on penserait que t'as juste envie qu'elle soit sauve. « C'est votre amie ? » Tu descends enfin le regard vers l'affiche, tu prends le temps de réflexion ; est-ce que tu l'as déjà vu ? T'as pas l'impression. Tu secoues doucement la tête, une moue pensive sur le visage. « Jamais vue. Enfin, je crois pas. » Tu vas pas lui avouer que tu traînais encore y'a pas si longtemps près du lycée à refiler de la came à des gamins. « Elle s'appelle ... Billie ? » et tu lis lentement le prénom sur le papier, toi-même comme un gosse, avant de secouer la tête. T'as vraiment aucun souvenir d'elle. « Ecoutez, je veux bien la garder et la coller où vous voulez, mais va falloir partir d'ici. C'est pas un endroit très fréquentable, pourrait arriver des bricoles » et tu réalises pas que ce que tu dis pourrait être mal interprété, vu comme une menace. T'as juste envie de prendre une douche, de te changer, mais même ça te sera pas permis. Tu croises les bras, en essayant de faire attention à pas tâcher l'affiche. Et on dira que t'es pas précautionneux, après. Tout près de vous, un hurlement de coyote, comme une bête aux abois. Tu sens la tension chez l'inconnue, qui t'affecte toi aussi. Allons, t'as pas tué sa mère - enfin, tu crois pas - alors qu'est-ce qu'elle a ?
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Have you seen this girl ? Empty # Have you seen this girl ? - Jeu 7 Juil - 20:22

Have you seen this girl ? Eliot & Opal // the misfit & the new girl in town


Fin d’après-midi - le 1er juillet 1984

Le jeune ouvrier est visiblement contrarié. Elle le dérange c’est sûr. Il voudrait la savoir ailleurs, elle n’en doute pas. Pourquoi ? L’empêche-t-elle de profiter d’une douche bien méritée ? A-t-il un passif avec le genre humain, la gent féminine ou la prime jeunesse ? L’aurait-elle interrompu dans quelques autres activités louches ? Beaucoup d’interrogations se bousculent dans sa tête mais la plus importante, celle qui se fait une place avec vigueur et s’impose lourdement sur toutes les autres : pourquoi diable cela t’intéresse-t-il ? Qu’est-ce que ça peut bien lui faire de savoir pourquoi elle l’irrite ? Ce n’est pas par vanité, elle ne peut pas faire l’unanimité, être aimée de tout le monde, elle le sait et l’accepte sans discussion. Par une curiosité maladive, qui la pousserait à mettre son nez constamment dans les affaires des autres ? Nah ! Pas son genre. Sa réflexion est coupée court par le ton rude de son interlocuteur. Malgré son physique agréable à regarder, ce n’est clairement pas le genre de personne qu’on a envie de contrarier. Il lui ordonne de se calmer et lui demande ce qu’elle fait sur un chantier, lui rappelant combien cela peut être dangereux si on est extérieur au métier. Douche froide. Il a raison. Elle comprend mieux son agacement. S’il lui arrivait un pépin, cela pourrait retomber sur lui, alors qu’il n’a rien demandé à personne.

« Excusez-moi. » bredouille-t-elle. C’était peut-être pas une si bonne idée de venir jusqu’ici. Penaude, elle baisse les yeux mais les relève aussitôt qu’il lui demande s’il s’agit de son amie. « Oui. » Alors pas vraiment, pas exactement mais ce n’est pas une inconnue, elle tient à elle, elle est inquiète. Sa disparition n’est pas un simple fait divers, tragique mais distant. Billie, elle la voyait tous les jours au lycée, elle lui faisait toujours un petit signe de la main quand elle la croisait dans les couloirs et parfois elle prenait le temps d’échanger quelques mots. Quand les cool kids la regardaient interloqués, elle haussait les épaules et répondait « Quoi ? Elle est sympa. ». Ces histoires de cool, pas cool lui passaient au-dessus de la tête. À son grand regret, l’ouvrier avoue ne jamais l’avoir vu. Elle soupire de déception. Quand il prononce son prénom, presque comme s’il découvrait la sonorité pour la première fois, presque comme une incantation magique, elle se mord les lèvres et sent ses yeux piquer. C’est tellement frustrant ! Rien. On ne trouvait rien. « On ne disparait pas comme ça. » marmonne-t-elle et frottant son visage avec la manche de son sweatshirt. Allons, tu ne vas pas pleurer devant lui ! La tristesse semble avoir anesthésié sa méfiance. Elle lui offre même un sourire sincère quand il lui assure qu’il collera l’affiche. Quelque chose chez lui l’interpelle. Effrayant et en même temps suscitant un certain intérêt. Cela lui rappelle quand elle avait vu ce chien errant, visiblement éprouvé par la vie, grognant et aboyant férocement. Elle avait eu peur, et pourtant elle avait eu envie de s’occuper de lui, de le nourrir et lui apporter le réconfort dont il semblait cruellement manquer. Puis son sang se glace quand il mentionne que le lieu n’est « pas fréquentable » et qu’il « pourrait lui arriver des bricoles ». Opal déglutit en reculant d’un pas. Qu’est-ce qu’il sous-entend par-là ? C’est juste un chantier. Ignorer ce qu’il imagine l’angoisse encore davantage. « Oui vous avez raison. Je vais… Je vais repartir tout de suite. Y a mon vélo là-bas. » Elle veut s’éloigner le plus vite possible, trop vite et la jeune fille d’habitude si agile, trébuche, se prend les pieds dans quelques objets trainants par terre ou dans une quelconque irrégularité du sol et tombe à la renverse.

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Have you seen this girl ? Empty # Have you seen this girl ? - Lun 18 Juil - 9:20

Tu te posais une foule de questions sur ce qu'elle fichait là et si elle était pas un peu inconsciente, la demoiselle. Entrer sans habilitations sur un chantier, c'était aussi illégal que dangereux. Sans avoir averti de sa présence, elle pouvait avoir un accident, et c'était ça qui te contrariait le plus, avec ta tête bougonne et ton regard sévère. Tu t'adoucis un peu quand elle s'excuse, tu hoches la tête, le visage un peu plus cordial. Et tu comprends pourquoi elle a foncé tête baissée. Son amie a disparu - et elle fait partie de ces nombreux êtres qui sont à la recherche d'un parent, d'un compagnon, d'une connaissance. Trop nombreux sont ceux qui restent, qui errent à la recherche des invisibles. Ton avis, à toi, c'est que ça commence à faire beaucoup. Trop pour un psychopathe, un serial killer, ou ce genre de trucs. Mais tu crois pas du tout aux rumeurs sur les monstres et les ombres. Pourquoi devoir s'inventer des chimères, quand les êtres les plus mauvais ont simplement apparence humaine ? Comme si elle lisait dans tes pensées, sa remarque te fais lever les yeux. Tu la dévisages plus intensément. Tu la juges soudain moins stupide, moins immature qu'au premier regard.

« Parfois, certaines personnes disparaissent volontairement. » T'as quelque chose dans la voix, parce que tu sais de quoi tu parles. T'as pas totalement disparu de chez tes parents, ils savent que t'es vivant, mais au final, t'as jamais vécu à leurs yeux, tu as toujours été le vilain petit canard. T'as juste assumé le rôle et t'es parti, rebelle enfant qu'ils ont été soulagés de ne plus avoir dans les pattes. « Mais hormis s'il existe un joli pays verdoyant où tous les disparus ont décidé de s'exporter, toutes ces disparitions sont très louches, c'est vrai. » Ton humour noir grince un peu. Aucune contrée paradisiaque, nulle part, n'attend personne. Il n'existe que ça - la réalité, grise, fade, terne et violente. Tu remarques enfin ses gestes, et tu hausses les sourcils - t'es pas très bon pour lire le comportement humain, pas quand il s'agit d'émotions, mais tu espères qu'elle ne va pas chouiner. Tu serais incapable de faire quoi que ce soit sauf tapoter sa tête maladroitement, et encore. Tu dis la première chose qui te vient à l'esprit, que tu vas l'aider, que tu colleras l'affiche, et ça semble faire disparaître sa tristesse comme on chasse le nuage du ciel pour montrer le soleil. Peut-être que c'est parce que tu veux juste sa sûreté que tu continues et tu la vois se tendre - t'es plus apte à voir ça, pilier de bar et bagarreur que tu es. Allons bon, qu'est-ce que t'as dis ? L'affolement la gagne et tu fronces les sourcils, cherchant les mots qui la retiendraient, mais la voilà qui s'égaye comme un moineau. Et l'accident arrive - des chaînes qui traînent, elle se prend les pieds dedans, tombe sur la terre dure et les cailloux pointus.

« Putain, j'avais prévenu Cameron de ranger ça. Vous allez bien ? » Tu t'approches, t'accroupis et, en essayant d'être le plus doux possible, tu l'aides à se redresser sur ses fesses. Tu l'observes ; elle saigne du menton. Rien de cassé, apparemment. Quelques bleus, peut-être, et les mains écorchées, que tu vois. « Faut nettoyer ça. Vous me suivez ? On va aller au bâtiment principal, celui en plaqué - le rouge. Y'a la trousse de premiers soins. Et comme ça, on affichera votre affiche, ok ? » Tu te redresses, en l'aidant elle aussi, et vous avancez jusqu'au lieu. Une grande pièce carrée, sans décoration, avec juste le bureau du patron et deux chaises dépareillées, ainsi qu'un gros meuble qui a vu des jours meilleurs. Ignorant la paperasse, malgré ta curiosité, tu sors la trousse de l'armoire et tu l'invites à s'asseoir pendant que tu sors le matériel. Gaze, désinfectant, pansements. « Il y a la marche de soutien, bientôt, vous comptez y aller ? » T'essayes de bavarder, parce que tu sais que socialement, ça se fait, que ça détend les gens, et même si t'es très mauvais, tu fais au moins l'effort. Tu nettoies tes mains et ton visage, en passant dessus un chiffon imbibé d'eau - qu'elle voit que tu ne vas pas la soigner en étant sale comme un cochon. Tu lui offres une espèce de petit sourire en coin, tentative de la rassurer.
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Have you seen this girl ? Empty # Have you seen this girl ? - Mar 19 Juil - 19:41

Have you seen this girl ? @Elliot Singer // the misfit & the new girl in town


Fin d’après-midi - le 1er juillet 1984

Ça n’a pas de sens. Toutes ces disparitions, sans lien apparent. Des personnes tellement différentes. L’ouvrier émet la possibilité qu’ils aient pu choisir de disparaitre. Opal fronce les sourcils et pince ses lèvres dans une moue contrariée. Billie aurait-elle fugué ? Si on lui posait la question, la police par exemple, elle dirait qu’elle n’y croit pas. Mais au fond, elle n’en sait rien. Elles ne se connaissent pas assez pour qu’elle soit catégorique. Cela reste une éventualité. Pour Billie ou pour un des autres portés disparus. Mais pas tous. Ça reste louche. Ils sont d’accords sur ce point. Elle file sa métaphore : « Non ils ne peuvent pas tous être partis vers de plus verts pâturages. » La méfiance reprend le dessus. Elle doit partir, s’éloigner de ce lieu isolé, de cet homme qu’elle ne connait pas. S’il lui arrivait quelque chose, personne ne l’entendrait hurler. C’était vraiment imprudent de sa part, surtout avec toutes ces disparitions. Elle devrait se méfier davantage. L’homme sent le changement d’atmosphère, ses sourcils se haussent puis se froncent. Opal recule trop vivement, trébuche et tombe. C’est donc dans des chaînes qu’elle s’est pris les pieds. Le jeune homme vient près d’elle avec douceur, s’enquiert de son état et tend la main pour l’aider. Elle accepte, se redresse sur son séant, contemple ses mains entaillées superficiellement. Une goutte d’hémoglobine tombe de son menton. Elle ne sait pas si c’est le choc de la chute mais l’atmosphère a encore changé radicalement. Clairement il lui fait vivre les montagnes russes des émotions celui-là ! L’instant d’avant elle était prête à s’enfuir en courant et là, elle a juste envie qu’il la porte comme une petite fille. La douceur avec laquelle il lui propose de le suivre, indiquant le lieu où il souhaite la soigner et accrocher son affiche, lui font complètement oublier sa méfiance. Elle hoche la tête, saisit son avant-bras pour se remettre debout et le suit. Le bâtiment en question est un bureau. Elle s’assoit sur une des deux chaises disponibles et observe la pièce, spartiate et au mobilier disparate. L’ouvrier sort le nécessaire médical avant de se nettoyer les mains et le visage. Il lui accorde un léger sourire – plein d’un charme insoupçonné - et lui demande si elle sera présente à la marche de soutien. « Oui, j’y vais avec mon grand frère. On doit se rejoindre d’ici… » Elle regarde sa montre. « Trente minutes. Et vous ? Vous allez venir ? »
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@Opal Fairchild Archivé suite à la suppression pour inactivité de Sonny.
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